Vue de la pollution à Madrid.

1% de la population mondiale est responsable d’un quart des émissions

Les êtres humains rejettent chaque année des milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Cependant, une étude récente, publiée dans la revue Durabilité naturelle, garantit que ces émissions sont produites de manière disproportionnée par les personnes les plus riches du monde.

Jusqu’ici, pour évaluer la contribution d’une personne à la réchauffement global, les chercheurs se sont concentrés sur les émissions des biens et services. Cependant, Lucas Chancel, membre du Laboratoire des inégalités mondiales de l’École d’économie de Paris (France) et seul auteur de la recherche, a inclus une mise à jour de la méthode utilisée et obtenu de nouveaux résultats.

Dans ses recherches, il a intégré investissements économiques d’une personne à son empreinte carbone. Cela permet une plus grande précision dans les chiffres et un meilleur suivi des émissions de gaz à effet de serre (GES). Selon Chancel, les riches produisent plus de CO2 car ils investissent dans des entreprises qui fonctionnent, par exemple, avec des énergies fossiles.

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Le chercheur a concentré ses études entre 1990 et 2019 et ses découvertes révèlent que les 1% les plus riches du monde ont généré un quart des émissions de GES. « L’inégalité économique au sein des pays continue d’être à l’origine de bon nombre des dynamiques que nous observons en termes de pollution », a déclaré Chancel. Culotte Carbone.

En fait, une autre étude dans la revue Durabilité naturelle suggère qu’une personne en Afrique subsaharienne produit en moyenne 0,6 tonne de dioxyde de carbone (tCO2) chaque année, tandis qu’aux États-Unis, la moyenne s’élève à 14,5 tCO2. Culotte Carbone il a également montré que les États-Unis à eux seuls sont responsables d’un cinquième de toutes les émissions de CO2 depuis 1850.

« L’inégalité croissante au sein des pays a également façonné les émissions mondiales au cours des trois dernières décennies », explique Chancel dans son étude.

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Pour atteindre la limite de 1,5 degré d’augmentation de la température mondiale, qui a été convenue dans l’Accord de Paris, les émissions mondiales moyennes par habitant doivent tomber à 1,9 tCO2e d’ici 2050. Cependant, ces réalisations ne seront pas possibles si Par exemple, aux États-Unis, les 10% de la population aux revenus les plus élevés ne réduisent pas leurs émissions de près de 90%, précise l’étude.

L’un des souhaits du chercheur est que les gouvernements commencent à suivre la répartition des émissions de GES dans leur pays, ainsi que la manière dont ils suivent les données sur la richesse et le PIB.

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