Le changement climatique affecte 41% des espèces marines menacées.

94% des populations d’espèces latino-américaines sont en déclin

La directrice de la conservation du WWF Mexique et coordinatrice de la conservation de l’Amérique latine et des Caraïbes, María José Villanueva, et la coordinatrice de la biodiversité et du financement du WWF Mexique et leader mondial des aires protégées et conservées, Lucía Ruiz, soulignent que le monde est avant « l’heure zéro » pour s’accorder sur un nouveau Cadre pour la Biodiversité de la planète.

Ils ajoutent que le monde joue « la dernière chance » pour mettre en œuvre un changement dans la manière d’interagir avec la planète. (Lire : Dix millions de Péruviens risquent d’ingérer des substances toxiques dans l’eau)

Plus d’une semaine après le début des pourparlers, le point de basculement approche de Montréal, même si jusqu’à présent, selon les dirigeants de la conservation, les négociateurs se sont concentrés sur les détails plutôt que sur les grands problèmes pour conclure un accord mondial ambitieux sur la biodiversité.

Ainsi, détaillent-ils, la phase ministérielle a été franchie avec des tensions sur les mécanismes de mobilisation de ressources financières suffisantes et ambitieuses, et dont dépendra la mise en œuvre effective du nouveau cadre de conservation.

La clôture du Cadre mondial pour la biodiversité – un équivalent de l’Accord de Paris sur le climat – représente une opportunité unique de sécuriser le plan ambitieux et transformateur pour enrayer et inverser la perte de biodiversité d’ici 2030, en soutien à l’action climatique et aux Objectifs de développement durable, Villanueva et Ruiz soulignent dans leur écriture. (Lire : « Océan » n’est mentionné que deux fois dans le projet d’accord de la COP15)

C’est un accord dans lequel le WWF considère qu’il est essentiel qu’il envisage la conservation de 30% de la surface terrestre et marine en 2030, en restaurant les écosystèmes dégradés et en comptant sur les peuples autochtones et les communautés locales.

Ils appellent également à un financement aligné sur des résultats positifs pour la nature. (Lire : Les clés du discours du minenvironnement à la Conférence Biodiversité)

En ce sens, ils considèrent qu’il est urgent de s’attaquer à l’impact négatif de la finance sur les ressources naturelles, en alignant les flux financiers publics et privés sur des pratiques positives pour la nature et les solutions basées sur la nature, et en éliminant ou en réorientant les incitations perverses, y compris les subventions néfastes. .

« Selon un rapport récent, le monde dépense au moins 1,8 billion de dollars par an, soit l’équivalent de 2% du PIB mondial, en subventions qui entraînent la destruction de la nature et l’extinction des espèces, finançant effectivement notre propre extinction », détaillent-ils.

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