c’est son évolution depuis 1996
L’ours brun était sur le point de disparaître des Pyrénées à la fin des années 1990, alors que la population centrale était éteinte, seule une petite redoute de quatre mâles et une femelle dans la population occidentale Navarre, Aragon et France. Enfin, ce dernier était abattu par des chasseursqui condamnait l’espèce à sa imminent extinction Dans la chaîne de montagnes.
Vu la gravité de la situation, il a été décidé réintroduction de spécimens de la population des Balkans en Slovénie. Les premiers exemplaires ont été sortie sur le versant français des Pyrénées Centrales en 1996 : deux femelles dont une abattu par des chasseurs. Un an plus tard, un mâle également prélevé dans les Balkans a été relâché.
José Luis Gallego
Parallèlement, les premières aides européennes sont activées via les fonds du programme Life, qui finiront par être décisifs pour le succès du programme de réintroduction, et en 2006 est approuvée la Stratégie pour la Conservation de l’ours brun dans les Pyrénées, promue par le Ministère de l’Environnement avec la participation de la Généralité de Catalogneil Conselh Genaru d’Aranil Gouvernement d’Aragon et le Gouvernement de Navarre.
Un succès partagé
A partir de ce moment, l’ours brun entame une lente, conflictuelle et retour incertain dans le massif montagneux où les équipes d’experts des administrations qui travaillent sur le terrain jouent un rôle prépondérant, comme le Groupe de Surveillance Transfrontalier de l’Ours Brun dans les Pyrénées (GSTOP), des organisations de conservation comme la Brown Bear Foundation (FOP) et la villageois, qui, malgré la polémique qui s’est déclenchée à la suite du repeuplement, ont décidé de se positionner en faveur de l’espèce et de participer activement à son rétablissement. Une reprise qui, grâce à la collaboration de toussemble définitivement dirigé vers le succès.
Ainsi, et selon les données fournies par le GSTOP, la population actuelle d’ours bruns dans les Pyrénées est 76 exemplaires. Ce chiffre correspond au nombre minimum d’ours détectés en 2022 et confirme la des progrès soutenus de la population qui est passée en 2020 de 68 à 69 spécimens et en 2021 de 70 à 74.
Concernant le sexe de la population suivie et comptabilisée en 2022, nous avons identifié 39 femmes et 35 hommes, auxquels pourraient s’ajouter deux autres spécimens dont le sexe n’a pas été établi avec précision. Pour tranche d’âgesur les 76 spécimens enregistrés 39 sont des adultes (51,5% du total), 24 sont subadultes (31,5 %) et 13 sont des oursons de l’année (17 %). Sur les 13 chiots, 6 sont des femelles et 5 sont des mâles, tandis que le sexe de deux d’entre eux n’a pas été identifié.
Respect à Zone géographique à travers lesquels ils se déplacent, les données indiquent que nettement réduitcomprenant actuellement une superficie de 5 700 kilomètres carrés: 800 de moins qu’en 2021 et 2 500 de moins qu’en 2020. Une baisse dont les experts doutent cependant, car elle pourrait être due au fait qu’il n’existe plus actuellement d’exemplaires équipés de colliers de localisation par satellite, il n’est donc pas possible d’effectuer une surveillance radio pour déterminer plus précisément la portée et l’étendue de leur zones de gamme.

Sarah Romero
Quant à nombre de naissancesen 2022 ils ont été enregistrés 13 nouveaux chiots de huit femelles différentes et de six mâles différents, ce qui signifie que l’espèce commence à s’éloigner d’une autre de ses plus grandes menaces, celle du consanguinitéet qu’une importante échange d’informations génétiques chez les reproducteurs, l’un des principaux objectifs du programme.
En résumé, de ces quatre exemplaires restés dans les Pyrénées en 1996, 2 mâles autochtones et 2 femelles réintroduites, jusqu’à l’année dernière, un total de 128 chiots de 71 portées différents, de ceux qui survivent actuellement, 76. Si l’on tient compte du fait que la vie d’un ours brun à l’état sauvage oscille entre 20 et 30 ans, Les Les résultats peuvent sembler serrés, mais compte tenu des nombreux hauts et bas que le programme a subis, il faut le comprendre comme un succès retentissant.
Le défi consiste maintenant à atteindre coexistence entre les hommes et les oursharmoniser les objectifs de conservation avec ceux de développement ruralpermettent des mécanismes de indemnisation des dommages agiles et justes, privilégiez les soi-disant « tourisme de l’ours » faire de l’espèce un dynamiseur des territoires habite et à terme faire en sorte que l’ours brun continue d’enrichir le patrimoine naturel des Pyrénées.
L’ours brun était sur le point de disparaître des Pyrénées à la fin des années 1990, alors que la population centrale était éteinte, seule une petite redoute de quatre mâles et une femelle dans la population occidentale Navarre, Aragon et France. Enfin, ce dernier était abattu par des chasseursqui condamnait l’espèce à sa imminent extinction Dans la chaîne de montagnes.