Toyota produira 63 millions de voitures à essence et diesel de plus que ce qui était durable, suivi de Volkswagen avec 43 millions et de Hyundai avec 39 millions.

Ils fabriqueront 400 millions de véhicules de plus que l’objectif climatique ne le permettait

Les plus grands constructeurs automobiles du monde prévoient de mettre sur le marché environ 400 millions voitures diesel et essence, un chiffre supérieur au budget carbone qui avait été convenu pour contenir le réchauffement climatique, selon une étude.

Des chercheurs de l’Université de technologie de Sydney (UTS), de l’Université des sciences appliquées pour l’industrie de Bergisch Gladbach et de Greenpeace Allemagne ont comparé les budgets carbone et le rythme auquel 12 fabricants dans le monde prévoient d’adopter véhicules zéro émission. (Vous pourriez être intéressé par Qu’est-ce que la COP27 et quels seront les points clés cette année ?)

L’étude a montré que certaines des marques les plus populaires d’Australie, dont Toyota, Volkswagen et Hyundai/Kia, étaient sur la bonne voie pour produire plus de voitures à essence et diesel que ce qui est durable à l’échelle mondiale. Les chercheurs ont souligné que ces actions iraient à l’encontre de la Accord de Paris et l’objectif de 1,5°C.

« Le budget carbone de 53Gt permet la vente de 315 millions de véhicules ICE [motor de combustión interna] supplémentaires à partir de 2022. Pourtant, dans le même temps, les ventes prévues d’ICE vont d’au moins 645 millions à 778 millions de véhicules. Cela représente un dépassement de 105% à 147% », expliquent-ils dans le rapport.

Bien que certaines marques telles que Volvo, General Motors et Mercedes-Benz prévoient d’arrêter de fabriquer des moteurs à essence à partir de 2025, Toyota produira 63 millions de voitures à essence et diesel de plus que ce qui était durable, suivi de Volkswagen avec 43 millions et Hyundai avec 39 millions, selon le rapport. (Vous pourriez être intéressé par Tuvalu, le pays condamné à disparaître, demande un traité qui réglemente les énergies fossiles)

Sven Teske, professeur agrégé à l’UTS et co-auteur du rapport, a assuré Gardien qu’il fallait interdire globalement les nouveaux véhicules à essence d’ici 2030. Or, les chiffres révélés par l’étude montrent que le monde est loin de cet objectif.

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