Les mangroves, les frailejones, les palmeraies, les prairies et la végétation des hautes et basses forêts font partie des espèces que l'on retrouvera sur la carte.

Ils présentent la première carte de la végétation naturelle de la Colombie, à quoi ça sert ?

La Ministère de l’environnement et du développement durable présenté le premier carte de la végétation naturelle de la Colombieun outil où près de 4 000 fiches d’inventaire sur le végétation originaire de différentes régions du pays. Cet outil permettra de consulter en temps réel la richesse naturelle existante en Colombie et d’orienter les actions pour sa protection.

Dans la région des Andes, 1 706 échantillons d’inventaire de la végétation ont été prélevés, dans les Caraïbes, 605 ont été enregistrés, en Amazonie, 561 ; dans l’Orénoque, 541, et dans le Pacifique (Chocó Biogeographic), 521. C’est ainsi que les mangroves, les frailejones, les palmeraies, les prairies et la végétation des hautes et basses forêts, entre autres écosystèmes, sont examinées en détail dans ce nouvel outil.

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Bien que la version finale de cet outil ne soit pas encore consultable, les données se trouvent dans le Système d’information colombien sur la biodiversité (SiB Colombie) de l’Institut de recherche sur les ressources biologiques Alexander von Humbold.

Pour consolider l’information, une équipe d’enquêteurs de la Institut des sciences naturelles (ICN), dirigé par le Dr Orlando Rangel-Ch., professeur et directeur du Groupe Biodiversité et Conservation de l’ICN de la Université nationale de Colombie (UNAL), a compilé les relevés documentés sur la végétation naturelle du pays et ceux recueillis lors des sorties sur le terrain.

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« Nous voulons que les gens aient accès librement à l’information et tiennent compte de ce qui a déjà été fait pour ne pas répéter ce qui a été fait et pouvoir ainsi avancer avec de nouvelles recherches optimisant les moyens », précise le professeur Rangel.

La carte est le fruit d’une alliance entre des chercheurs de l’ICN de l’UNAL, du ministère de l’Environnement et des instituts de recherche sur les ressources biologiques Alexander von Humboldt (IAVH) ; d’hydrologie, de météorologie et d’études environnementales (IDEAM), l’Amazonie de la recherche scientifique (Sinchi) et la John von Neumann Pacific Environmental Research (Iiap).

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Depuis 2021, les informations ont commencé à être consolidées dans un système de base de données robuste qui sera géré par le Système colombien d’information sur la biodiversité (SiB Colombie). Cet outil a été développé avec les technologies de l’information satellitaire selon une méthodologie proposée par Larry Niño, doctorant en Sciences – Biologie à l’UNAL.

Niño a expliqué que la collecte d’informations permettra d’établir en détail les différents types de végétation naturelle dont dispose le pays et d’identifier les territoires où elle a été la plus transformée, soit par l’agriculture, les cultures extensives et d’autres activités telles que l’élevage intensif.

De plus, cette carte sera une source documentaire et un instrument de base dans le travail scientifique et l’application technique, en particulier dans les actions de restauration, de réhabilitation, de récupération et de conservation, du fait que la végétation est la principale référence des écosystèmes terrestres et constitue un moyen approprié connaître l’état du territoire et des habitats concernés.

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