Lors de son discours lors d'un événement parallèle à l'Assemblée générale des Nations Unies, la ministre a dévoilé des aspects de la position que le pays adoptera lors des réunions de haut niveau qui se tiendront sur le changement climatique et la biodiversité plus tard cette année.

La ministre de l’Environnement, Susana Muhamad, a également pris la parole à l’ONU, qu’a-t-elle dit ?

Alors que les réactions au discours du président Gustavo Pétro offert avant le Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, un autre représentant du gouvernement a pris la parole lors de la 77e session de cet organe. Il s’agit de ministre de l’environnement, Suzana Muhammadqui, en plus de souligner certains points évoqués par le président, a donné des indices sur la position du pays lors des prochaines réunions de haut niveau sur biodiversité Oui changement climatique. (Vous pouvez lire : Le Secrétaire général de l’ONU appelle à des taxes extraordinaires sur les combustibles fossiles)

Lors de l’événement des dirigeants « Countdown to the COP15 on Biodiversity », qui se déroule parallèlement à la Assemblée généralele ministre a souligné que « le Perte de biodiversité est la plus grande crise, et nous ne comprenons toujours pas comment il nous est possible de séparer, institutionnellement et mentalement, la crise de la biodiversité de la crise climatique: ils font partie d’une même crise ! ». Muhammad a dit que la source de ces crises trouve son origine dans la façon dont nous habitons et vivons sur la planète.

Devant des dirigeants du secteur environnemental d’autres pays du monde, le ministre a profité de l’occasion pour souligner l’un des aspects centraux du gouvernement actuel : la nécessité d’une transition énergétique écologiquement durable et responsable avec l’économie du pays. « Il faut travailler sur la logique de rendre visible les citoyens de terrain, ces gens de terrain qui font aujourd’hui les transitions ; un défi en tant que gouvernement est de relier les changements qui se produisent déjà ». (Cela pourrait vous intéresser : non seulement les humains coopèrent entre eux, mais les dauphins ont aussi cette capacité)

Précisément, le travail avec les communautés auquel Muhamad a fait référence sera, comme il l’a commenté, essentiel pour préparer la position que le pays adoptera dans deux scénarios environnementaux clés qui auront lieu avant la fin de l’année : la Conférence de l’ONU sur le changement climatique (COP27) et la conférence, également de l’ONU, sur biodiversité (COP15).

Le premier d’entre eux se tiendra du 6 au 18 novembre à Charm el-Cheikh (Egypte), tandis que la seconde aura lieu en Montréal (Canada) entre le 7 et le 19 décembre. Dans les deux cas, a souligné le ministre, les paris de la Colombie seront construits avec le communautés dans les territoires, « qui représente un avant et un après dans la participation citoyenne à l’environnement », selon Muhamad. (Vous pouvez aussi lire : La manœuvre acrobatique d’une araignée pour attraper sa proie en moins d’une seconde)

En ce sens, le chef du portefeuille environnemental du pays, a assuré qu’ils proposeraient une coalition de pays pour « accélérer le changement malgré les accords ou non que nous avons au Sommet sur la biodiversité. Un changement qui inclut aussi les expériences réelles et concrètes des territoires, de la conservation, des territoires de vie, d’eau et de campagne ».

A lire également