Le premier projet ne contient pas de détails sur la création d'un fonds pour les pertes et dommages, une demande clé des pays les plus vulnérables.  Image de référence.

Le premier draft de la COP27 sème le doute sur l’élimination des énergies fossiles

Le document publié le 17 novembre par l’agence climatique des Nations unies (ONU) servira de base aux négociations des prochains jours lors du sommet sur le climat COP27 qui se tient en Egypte. Bien que le projet soit sujet à des modifications futures, des organisations et des représentants ont exprimé leurs désaccords quant à la éliminer progressivement les combustibles fossiles.

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Le document reprend l’objectif du pacte climatique de Glasgow del año pasado de acelerar las medidas para la eliminación progresiva de la energía de carbón no utilizada, así como de eliminar y racionalizar las subvenciones ineficientes a los combustibles fósiles, pero no exige la eliminación progresiva de estos últimos, como lo había solicitado India y la Union européenne.

Il ne contient pas non plus de détails sur la création d’un fonds pour pertes et dommages, une demande clé des pays les plus vulnérables au climat, comme les nations insulaires. Au lieu de cela, il « se félicite » du fait que les parties se soient mises d’accord pour la première fois sur l’inscription à l’ordre du jour du sommet « des questions liées aux accords de financement pour répondre aux pertes et dommages ».

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Le document « souligne l’importance de déployer tous les efforts à tous les niveaux pour atteindre l’objectif de température du accord de paris maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en deçà de la 2C au-dessus des niveaux préindustriels et poursuivre les efforts pour limiter la hausse des températures à 1.5C par rapport aux niveaux préindustriels.

Le chef de la délégation de Greenpeace International à la COP27, Yeb Sanoa révélé sa frustration : « la présidence de la COP27 appuie sur l’accélérateur sur l’autoroute de l’enfer climatique ».

À son tour, Joseph Sikulude Pacific Climate Warriors, a souligné que le texte ne représente pas l’appel des salles de négociation et de la société civile pour une élimination juste, équitable et maîtrisée de tous les combustibles fossiles. « Tout ce que nous avons réalisé à Glasgow verra la COP27 considérée comme un échec par le monde. »

« C’est tôt, mais les premières indications ne sont pas prometteuses. Bien que les efforts décrits dans le texte pour accroître la transparence, améliorer les rapports et convenir d’une définition commune du financement climatique soient les bienvenus, ils ne peuvent remplacer les engagements réels. Rien de tout cela n’excuse l’inaction : quand les pays prendront-ils vraiment leurs responsabilités ? Friederike Roder par Global Citizen

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Finalement, simon-evans, de Carbon Brief, a appelé au calme via son compte Twitter. « Ce n’est pas un texte qui a été discuté par les pays, mais des éléments qui reflètent ce que l’Égypte a recueilli des consultations. Les négociations formelles sur le texte n’ont pas encore commencé.

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