Les États-Unis ne respecteront pas l'argent promis pour lutter contre le changement climatique

Les États-Unis ne respecteront pas l’argent promis pour lutter contre le changement climatique

Tant à la Conférence sur le changement climatique (COP27) qui s’est tenue à Charm el-Cheikh (Égypte) en novembre, qu’à la Conférence sur la biodiversité (COP15), qui s’est achevée il y a quelques jours à Montréal (Canada), l’une des discussions communes qui a généré le plus de tensions était le financement. (Peut lire: 2023 devrait être l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées sur Terre)

Cet enjeu, qui se renforce depuis quelques années, pose la question de savoir qui doit payer les conséquences du changement climatique ou les actions de conservation de la nature et de la biodiversité. Pour beaucoup, cette responsabilité incombe aux pays les plus riches qui, comme ils l’ont montré enquêtes multiples, sont par exemple les principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre (GES). Pendant ce temps, les pays pauvres ou à revenu intermédiaire sont ceux qui souffrent le plus des effets de la crise climatique.

Dans le cadre de ces discussions, le président des États-Unis, Joe Biden, a promis 11,4 milliards de dollars aux pays en développement pour des programmes d’atténuation du changement climatique. Or, le projet de loi qui a été approuvé jeudi dernier par le Sénat alloue moins de 1 000 millions de dollars à cette fin. (Vous etes peut etre intéressé: Les piangueras transforment leur art dans le Pacifique pour protéger les mangroves)

Le texte, qui doit attendre l’approbation de la Chambre des représentants et la signature ultérieure de Biden, n’alloue que 715 millions de dollars par an à ces transferts. Sur ce total, 270 millions sont destinés à des programmes d’adaptation, principalement dans les pays asiatiques et les îles du Pacifique. 260 millions supplémentaires sont destinés à des investissements dans les énergies propres dans les pays africains. Les 185 millions restants seront consacrés à des programmes de paysage durable.

« Un milliard est vraiment une insulte aux pays en développement. L’allocation dérisoire de seulement 1 milliard de dollars pour soutenir les pays en développement est extrêmement décevante », a déclaré Saleemul Huq, directeur du Centre international pour le changement climatique et le développement, cité par Le gardien. (Vous pouvez également lire : Une solution au problème des ordures à Leticia)

Un porte-parole de la Maison Blanche, également cité par le média britannique, a indiqué que la sécurisation des plus de 11,4 milliards promis par le président américain est « une priorité absolue pour nous et fondamentale pour le succès de l’agenda climatique du président Biden ». continuer à travailler en 2024 pour « faire de l’atteinte de cet objectif une réalité ».

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