Photo : Tempête Gloria traversant l'Espagne.  Photo: EFE David Arquimbau Sintes

Les scientifiques nous rappellent que l’Espagne est au « point zéro » du changement climatique

Si les niveaux d’émission mondiaux de gaz à effet de serre (GES) L’Espagne sera l’un des pays européens les plus menacés par la chaleur accablante. Selon documentation fournie par des scientifiques les canicules qui frappent notre pays et dont nous souffrons maintenant une fois tous les 50 ans, deviendraient annuelles. En conséquence, le décès liés à des épisodes de fortes chaleurs en Espagne, ils pourraient multiplier par 40 dans les prochaines années. De même, la demande d’énergie s’adapter à ces conditions et climatiser les bâtiments pourrait doubler en 2035 et triplé avant 2065.

La rareté de l’eau limitera l’irrigation et chassera de nombreux agriculteurs de leurs terres

Une autre des principales conséquences de la hausse des températures annoncée pour la région méditerranéenne est l’augmentation, en étendue et en virulence, des feux de forêt. R) Oui, une étude citée dans le rapport prévoit que la surface brûlée augmentera de près de 200% si les émissions mondiales de GES ne parviennent pas à être réduites de manière significative au cours de la prochaine décennie.

La chaleur extrême est aussi un grand menace pour la biodiversité marine de la Méditerranée. Les plantes et les animaux qui peuplent notre mer sont plus sensibles au réchauffement depuis ils ne peuvent pas se déplacer vers le nord pour trouver des eaux plus fraîches. Si les émissions mondiales ne sont pas réduites rapidement, les herbiers marins pourraient disparaître d’ici le milieu de ce siècle, et avec eux la riche biodiversité qu’ils abritent.

L’Europe subira davantage d’incendies, d’inondations et de sécheresses à la fin du siècle

Le confidentiel

Concernant les conséquences du changement climatique sur notre agriculture, le document du GIEC rappelle que le pertes de récolte en raison de la sécheresse et de la chaleur extrême ont triplé à travers l’Europe au cours des 50 dernières années, et on s’attend à ce qu’elles augmentent si nous ne parvenons pas à réduire les émissions mondiales de GES aux niveaux requis par le Accord de Paris et que l’UE a supposé. La pénurie d’eau limitera à son tour l’irrigation dans l’agriculture, ce qui pourrait augmenter considérablement les pertes et conduire de nombreux agriculteurs à abandonner leurs terres.

Perte de superficie agricole

Le rendement de certaines cultures comme le maïs pourrait diminuer jusqu’à 80% en Espagne, tandis que les zones agricoles les plus appropriées pour le reste de certaines de nos variétés les plus caractéristiques, comme la vigne, se déplacera vers le nord. Autre étude cité dans le rapport prévoit que les pertes de production agricole causées par la sécheresse en Espagne augmentera de 250%. Les effets seront également négatifs pour la foresterie et la santé globale de nos forêtsen raison de l’augmentation prévisible des dommages causés par les ravageurs forestiers.

Champ de tournesols touché par la sécheresse (EFE/V.Donev)

L’un des chapitres où apparaît l’Espagne parmi les pays les plus vulnérables aux effets du changement climatique est celui de l’accès à l’eau potable. Une demande accrue, combinée à des conditions de plus en plus défavorables, pourrait épuiser les réservesà la fois réservoir et eau souterraine, et ajouter sept millions de personnes de notre pays à celles qui vivent déjà dans des zones de pénurie sur toute la planète.

Photo : Inondations à Chennai, Inde.  (EFE/EPA/Idrees Mohammed)
Les scientifiques avertissent que le changement climatique se dirige vers les pires scénarios

Victoria González

Dans ce chapitre, le rapport du GIEC indique que adaptabilité à une telle réduction de la disponibilité de l’eau sera particulièrement limité dans le cas de notre pays, qui aura de graves conséquences économiques et environnementales. Ainsi, dans un autre de études incluses dans le rapport on affirme même que l’Espagne pourrait voir diminuer son PIB de 46% d’ici la fin du siècle si les émissions de GES ne sont pas maîtrisées dans les proportions et les délais fixés par l’UE.

Le rapport du GIEC révèle clairement et brutalement la gravité des menaces auxquelles nous sommes confrontéset devrait servir d’appel à l’action pour les pays les plus touchés, dont l’Espagne. Parce que, comme le souligne le document lui-même, nous avons encore le temps d’éviter le pire. En ce sens, chaque fraction de degré de réchauffement que nous parvenons à éviter, chaque pas vers la transition énergétique, peut faire la différence.

Le rapport complet peut être consulté ici (en anglais)

Si les niveaux d’émission mondiaux de gaz à effet de serre (GES) L’Espagne sera l’un des pays européens les plus menacés par la chaleur accablante. Selon documentation fournie par des scientifiques les canicules qui frappent notre pays et dont nous souffrons maintenant une fois tous les 50 ans, deviendraient annuelles. En conséquence, le décès liés à des épisodes de fortes chaleurs en Espagne, ils pourraient multiplier par 40 dans les prochaines années. De même, la demande d’énergie s’adapter à ces conditions et climatiser les bâtiments pourrait doubler en 2035 et triplé avant 2065.

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