Les sangliers ne sont pas seulement un problème en Australie.  La présence de troupeaux entiers de sangliers dans les rues de Rome est devenue une urgence qu'aucun maire ne peut résoudre et qui inquiète de plus en plus ses citoyens.  EFE/Association Animalière Italienne.

L’histoire de la façon dont les sangliers ont aidé à ramener les crocodiles d’Australie

Les espèces envahissantes sont souvent un problème là où elles se trouvent. Ils modifient les écosystèmes en leur faveur, créant des déséquilibres qui affectent les animaux indigènes. De toutes les espèces envahissantes, le sanglier a été répertorié comme l’une des plus dangereuses. Comme les hippopotames, que l’on connaît bien en Colombie, le sanglier est un « ingénieur de l’écosystème » qui génère des impacts en modifiant les conditions du sol et de la végétation. On estime, pour donner un exemple de ces conséquences, que les sangliers peuvent consommer jusqu’à 30% des graines d’une forêt.

En Australie, les autorités environnementales ont estimé qu’il y avait environ 3 millions de sangliers, habitant jusqu’à 45% des terres australiennes. Les porcs sauvages coûtent à l’agriculture australienne plus de 100 millions de dollars chaque année, détruisant les cultures et les pâturages, propageant les mauvaises herbes et les maladies, s’attaquant au bétail et endommageant les infrastructures. En se vautrant au bord des cours d’eau, des zones humides et des marécages, les porcs sauvages réduisent la qualité de l’eau, provoquent la dégradation et l’érosion des terres, endommagent la végétation indigène et détruisent les nids et les sources de nourriture de la faune indigène.

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