La maladie a été signalée pour la première fois en Floride (États-Unis) en 2014.

Minambiente publie des directives pour faire face aux maladies qui affectent les coraux

Fin avril, le Corporation pour le développement durable de l’archipel de San Andrés, Providence et Santa Catalina (Coraline), l’autorité environnementale de l’Archipel, a mis en garde contre une maladie des coraux de fleur de mer dont il n’y avait aucune trace dans le pays. Il s’agissait de la maladie de perte de tissus coralliens, considérée comme la principale menace pour les récifs coralliens de la Grande Caraïbe. (Peux lire: La maladie qui a atteint la mer colombienne et peut tuer les coraux)

Début octobre, comme on comptait en cette notela maladies avait été détectée en au moins sept points de l’archipel de San Andrés et ProvidencePour ce que Coraline déclaré au Réserve de biosphère et aire marine protégée Seaflower en « alerte haute ». Il y a quelques jours, les autorités environnementales, des experts du corail et des ONG ont appelé à une action urgente pour faire face à l’urgence.

Avant cet appel, le Ministère de l’environnement et Développement Durable a publié ce jeudi 20 octobre une série de lignes directrices pour prévenir et contrôler la maladie de «Perte de tissus dans les coraux durs en Colombie”, également connu sous le nom de SCTLD pour son acronyme en anglais. Les mesures se décomposent en trois étapes : la prévention, intervention Oui surveillance. (Vous pourriez être intéressé : Ils pensaient que ce ver n’était que dans la mer, mais ils l’ont trouvé dans une rivière colombienne)

Les premières actions de prévention visent à établir des liens avec des centres de recherche internationale qui ont de l’expérience dans la gestion des maladiesainsi que dans la construction d’ateliers et de sessions de formation locales pour « augmenter la capacité de communication, de détection et de surveillance des maladies”. Dans ce groupe de mesures, la fermeture des sites de plongée « infectés » est également ordonnée pour éviter la transmission de la maladie vers des sites non infectés. Le ministère a également demandé de constituer un stock de colonies de corail dans des conditions ex-situ afin de créer des banques de différentes espèces représentatives.

En ce qui concerne l’intervention, le ministère a souligné que les actions nécessaires doivent être menées pour garantir les ressources financières pour pouvoir assister les coraux affectés en temps opportun. De même, des progrès devraient être accomplis dans la préparation des protocoles d’intervention, une tâche qui sera développée en association avec des entités internationales et nationales. Le ministère note également que la suppression de colonies affectées et un traitement avec antibiotiques Ce seront des actions à prendre en compte pour traiter la maladie. (Vous pouvez également lire : Élever des larves de corail : un nouvel effort pour sauver les récifs en Colombie)

Enfin, le ministère a établi quatre tâches de surveillance principalement axées sur l’évaluation de l’efficacité des traitements utilisés. Selon Suzanne Muhammad, Ministre de l’Environnement, les directives indiquées visent à « surveiller, traiter et prévenir efficacement cette nouvelle maladie qui menace nos coraux. Ce que nous recherchons, c’est qu’il n’y ait pas de propagation de la Maladie de perte de tissu chez les coraux durs”.

Le ministère a souligné que ces directives ont été préparées sur la base des plans d’action établis par les pays qui ont de l’expérience dans le traitement de la maladie, ainsi que par les organisations internationales pour la conservation des récifs coralliens et les spécialistes nationaux.

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