Plus de 70 membres du Congrès déposent un projet de loi pour interdire la fracturation hydraulique en Colombie
Dans la matinée de ce mercredi 10 août, plus de 80 membres du Congrès ont déposé un nouveau projet de loi pour tenter d’interdire le fractionnement en Colombie. C’est la quatrième fois qu’ils présentent une initiative de ce type. (Lire le compte à rebours du lancement des peuples autochtones : 1 239 jours pour protéger 80 % de l’Amazonie)
Comme indiqué dans un communiqué, le document est le résultat du travail de plusieurs sénateurs et membres de la Chambre des représentants, en collaboration avec l’organisation « Alianza Colombia Libre de Fracking ». De plus, disent-ils, il a le soutien du gouvernement qui vient d’entrer en fonction. (lis Que se passe-t-il lorsque nous perdons la connectivité entre l’Amazonie et les Andes)
« L’initiative garantit, dans le même temps, la continuité de l’exploitation conventionnelle du pétrole et du gaz, nécessaire à une transition énergétique équitable », soulignent-ils.
L’idée du projet, en quelques mots, est d’essayer de ne pas faire fractionnement dans n’importe quel territoire du pays et éviter « l’exploitation des sables bitumineux, qui ont le potentiel d’affecter les écosystèmes délicats de la chaîne de montagnes orientale et des plaines ».
De même, avec l’initiative, ils entendent arrêter les projets pilotes de fractionnement promu par le gouvernement précédent à Puerto Wilches, Santander.
En d’autres termes, comme l’a déclaré sur Twitter Alirio Muñoz, représentant à la Chambre du Pôle démocratique, « il ne pourrait y avoir plus de contrats, d’accords, de concessions, de licences environnementales, de plans pilotes pour réaliser fractionnement en Colombie. Un an est accordé pour que les contrats existants soient révoqués et résiliés. Le projet, a-t-il dit, vise également à réformer la structure énergétique.
De l’autre côté de la médaille, ceux qui ont promu cette technique d’extraction d’hydrocarbures assurent que sa mise en œuvre en Colombie permettrait d’étendre les réserves de pétrole brut jusqu’à 22 ans et les réserves de gaz pendant 35 à 50 ans, ce qui, pour ses défenseurs, est crucial. surtout dans un scénario possible de récession économique et dans le contexte de la guerre entre l’Ukraine et la Russie.
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