Quel goût a le coca ? Sixième épisode du podcast ‘Coca, le tueur qui ne tue pas’
Le coca a une saveur incroyable. A tel point que, pour ceux qui l’utilisent dans leurs plats, c’est un défi de s’assurer qu’il n’éclipse pas les autres ingrédients. En Colombie, différentes initiatives cherchent à incorporer la feuille de coca dans la production de différentes préparations, faisant connaître l’une des nombreuses utilisations de la plante.
Dans le sixième épisode de la série ‘Coca, le kill qui ne tue pas’ nous avons parlé avec Eléonore Espinosareconnu comme le meilleur chef du monde, qui a porté la feuille de coca sur des scènes telles que Madrid Fusion, l’un des événements gastronomiques les plus importants au monde.
D’autres préparations se trouvent dans certains magasins, principalement distribuées par Coca-Nasa, une entreprise indigène dédiée à la production de bières, de liqueurs et d’aliments dérivés de la feuille de coca. Cependant, il n’y a pas d’industrie forte qui permette à d’autres initiatives de concurrencer Coca Nasa, puisque les restrictions pour les utilisations non indigènes de la plante l’empêchent.
C’est le cas de la Coca Alliance for Peace, une initiative qui cherche à produire des engrais organiques à partir de cette plante. Ils ont besoin d’un permis spécial du Fonds national des stupéfiants pour pouvoir faire de la recherche et de la production de coca. De plus, pour la production d’aliments, ils nécessitent l’autorisation d’Invima, une institution qui jusqu’à présent n’a accordé aucun enregistrement pour la production de dérivés de feuilles de coca.
‘Coca, le tueur qui ne tue pas’ est un podcast sérialisé que nous vous conseillons d’écouter dans l’ordre et avec un casque. Vous trouverez ci-dessous les deux premiers épisodes de cette série :
Épisode 1 : La reine des plantes :
Épisode 2 : Ennemi numéro un :
Episode 3 : ‘Coca, le kill qui tue’ :
Épisode 4 : Nager dans la coke :
Épisode 5 : Coca Cola contre Coca Nasa :
Ce podcast est produit par Nido Sonoro, composé des journalistes et politologues Andrés Díaz, Nicolás Rivera et César Giraldo. La recherche est financée par les ressources du Fonds de la Fondation Gabo pour la recherche et les nouveaux récits sur les drogues et les fondations Open Society.