27 000 millions de pesos seront investis pour la conservation à San Andrés
Après le jugement de La Haye, le ministère de l’Environnement, dirigé par la ministre Susana Muhamad, était présent à San Andrés pour un espace d’écoute des raizales et des pêcheurs artisanaux. Selon un communiqué du ministère, les communautés ont exprimé des inquiétudes quant aux effets sur la biodiversité et aux mesures visant à assurer la sécurité alimentaire des familles.
Muhamad, pour sa part, a annoncé des mesures pour conserver les écosystèmes locaux et améliorer les conditions des habitants de l’archipel de San Andrés, Providencia et Santa Catalina. Parmi ceux-ci figure l’allocation d’environ 27 000 millions de pesos pour la promotion de l’économie de la biodiversité et la conservation des Récifs coralliens. (Vous pouvez également lire : Les mathématiques qui ont permis de réduire la déforestation en Amazonie brésilienne de 83 %)
Près de 13 milliards de pesos, du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), « pour l’exécution du projet d’intégration de la conservation de la biodiversité dans le secteur du tourisme, qui favorisera le développement économique de l’archipel à partir de l’économie de la biodiversité », selon le ministère de l’Environnement.
D’autre part, grâce aux ressources du Fonds national pour l’environnement et à la coopération internationale, 14 milliards de pesos supplémentaires seront investis dans la récupération de Récifs coralliens qui sont touchés par une maladie présente dans 28 pays de la grande Caraïbe. L’objectif sera de générer une plus grande résilience, de maintenir cette biodiversité et aussi de garantir la sécurité alimentaire de la région. (Cela peut vous intéresser : La réduction progressive des énergies fossiles est inéluctable : président de la COP28)
« Vous devez trouver un moyen de maintenir l’intégrité de la Réserve de fleurs de mer malgré le différend à La Haye et, plus encore, rechercher des mécanismes diplomatiques pour protéger conjointement tous les pays la troisième plus grande réserve de corail au monde dans le sud-ouest des Caraïbes au profit du peuple créole et sans compromettre la souveraineté », a ajouté le ministre Muhamad.
D’autre part, il a déclaré que le moyen d’éviter la dégradation de l’environnement dans la région passe par « des accords de protection globaux avec le peuple Raizal qui ne connaît ni frontières ni limites, renforcer la gouvernance de la réserve Seaflower avec les pêcheurs, les raizal, la société civile et les autorités maritimes, de la pêche et de l’environnement ».
Pour cette raison, il a annoncé qu’un accord social et environnemental sera travaillé sur le territoire avec ces acteurs pour la protection de la biodiversité, la résilience climatique et l’adaptation des écosystèmes marins qui font partie de la réserve. biosphère des fleurs de mer.
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