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De nouveaux indices sur le déclin des populations d’abeilles et de papillons

Les résultats d’un suivi de 15 ans dans trois forêts américainesentre 2007 et 2022, a donné de nouveaux indices sur le déclin des populations de abeilles et papillons. La recherche a été publiée dans la revue Biologie actuelle. (Vous etes peut etre intéressé: Les «bons gènes» mâles peuvent nuire à certaines espèces)

Les effets sur différentes espèces de ces animaux ont été attribués aux activités humaines directes, telles que l’utilisation de pesticides toxiques pour les insectes dans les cultures, le agriculture extensivece qui diminue la diversité des plantes pour la pollinisation, entre autres.

L’enquête a été menée dans des zones qui, relativement, n’ont pas subi d’impacts humains directs. Cependant, la tendance à la baisse des individus s’est poursuivie.

Au total, les populations de les abeilles ont été réduites d’un 62,5 %tandis que ceux de les papillons ont diminué d’environ 58%. De plus, la diversité des espèces d’abeilles a été réduite d’un 39%. (Nous recommandons: Pourquoi 23 baleines mortes se sont échouées sur les côtes américaines depuis décembre ?)

Selon les chercheurs, les espèces d’abeilles qui nichent au-dessus du sol sont plus touchées que celles qui nichent sous terre, présentant une 85,3 % de diminution de l’abondance du premier

Bien que 2007 ait enregistré le plus grand nombre de pollinisateurs et 2022 le plus faible, ce qui pourrait biaiser les résultats, lorsque ces années ont été éliminées de l’analyse, la tendance à la baisse s’est maintenue.

Les explications possibles de ce déclin comprennent augmenter pendant les 15 années de températures minimales qui sont enregistrés dans ces forêts en raison du changement climatique. (Vous pouvez également lire : Les États-Unis vont doubler leur investissement pour la santé des océans avec 6 000 millions)

Une autre explication trouvée par les chercheurs est que dans ces territoires la présence de une espèce envahissante de fourmisce qui contribuerait au déclin des abeilles et des papillons.

L’étude invite à poursuivre les recherches pour surveiller les pollinisateurs dans les zones qui ne sont pas fortement influencées par l’homme, afin de mieux comprendre les impacts qui ont lieu sur ces espèces.

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