Grippe aviaire : en Colombie, il n’y a toujours pas de cas chez l’homme
Les alarmes pour un virus ont été activées dans le monde. Vous aurez sûrement vu dans plus d’un titre qu’il y a eu plusieurs épidémies de grippe aviaire, certaines chez les volailles, d’autres dans les fermes et même chez les animaux marins. (Lire : Grippe aviaire : la mort des lions de mer suggère que le virus saute entre les mammifères)
Face à l’augmentation des cas, plusieurs établissements de santé se sont donné pour mission de renforcer les actions de surveillance et de suivi contre ce virus. En Colombie, par exemple, l’Institut national de la santé (INS) a convoqué un groupe technique avec la participation d’institutions publiques, d’universités et de sociétés scientifiques et de l’Organisation panaméricaine de la santé, OPS-OMS.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce virus circule déjà dans 54 pays et pour cette raison, prévient-il, des efforts conjoints sont nécessaires entre les autorités techniques à caractère sanitaire qui surveillent la santé animale, l’environnement et la santé publique.
Compte tenu de cette situation, l’INS a souligné qu’en Colombie aucun cas humain n’a encore été enregistré et 176 échantillons ont été rejetés, pour lesquels une surveillance renforcée est maintenue. Parmi les actions menées par l’institut figurent : (Vous pouvez lire : Ils ont sacrifié trois ours bruns qui avaient la grippe aviaire)
1. Maintenir la surveillance des infections respiratoires aiguës inhabituelles (IRAS). Parmi les conclusions de ce tableau technique est de renforcer cette surveillance, en faisant des recommandations afin que dans les établissements fournissant des services de santé, le panel viral soit réalisé chez les patients pouvant être classés avec ce diagnostic. C’est la possibilité de détecter de nouveaux virus respiratoires.
2. Maintenir la surveillance des virus respiratoires chez les travailleurs du secteur avicole ou porcin. Jusqu’à la mi-janvier, le pays excluait la circulation de l’AH5N1 grâce à la surveillance en laboratoire avec l’analyse de 174 échantillons par l’INS.
3. Suivi et surveillance des cas chez les agents de santé et les voyageurs qui viennent de lieux ayant des antécédents de forte circulation ou une très forte probabilité d’exposition au risque.
Comment se transmet la grippe aviaire ?
L’OMS a fait remarquer que la principale source de contagion est le contact direct avec les sécrétions d’oiseaux infectés ou par l’ingestion de matières fécales (orale-fécale). Une autre source de contagion est l’inhalation d’aérosols ou de fomites contaminés (nourriture, eau, ustensiles, locaux, vêtements, bottes, plateaux à œufs, caisses, boîtes à poussins). (Cela pourrait vous intéresser : les infections d’oiseaux sauvages par la grippe aviaire inquiètent les scientifiques, pourquoi ?)
L’entité avertit également que la survie de ce virus peut être prolongée dans les matières fécales, les coquilles d’œufs et la literie sale pendant de longues périodes à température ambiante. Concernant les symptômes, l’ICA prévient qu’il en existe plusieurs, parmi lesquels :
– Mort subite de plusieurs oiseaux.
– S’ils sont pourris et aux plumes ébouriffées.
– S’ils présentent une diminution de la consommation alimentaire.
– S’ils ont le nez qui coule ou qui pleure.
– S’ils présentent des altérations de la qualité de la coquille de l’œuf et une baisse de posture.
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