Les habitants de cette commune ont voté Non à l'exploitation minière, à travers une consultation populaire.

Un juge d’Ibagué maintient la consultation qui a dit non au méga-exploitation minière à Cajamarca

Un juge du deuxième tribunal administratif d’Ibagué a rejeté les prétentions d’un procès visant à renverser l’accord adopté par la consultation populaire de Cajamarca (Tolima), votée en 2017, contre le mégaprojet minier d’or La Colosa, de la multinationale Anglogold. Ashanti.

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Selon une déclaration de la Coalition Légale pour la Défense de Cajamarca, la décision est une étape importante qui « protège la participation démocratique effective dans les questions environnementales, avec la capacité d’impact direct, comme l’exige le droit international et nous espérons que la décision sera maintenue en Deuxième exemple ».

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Les raisons qui soutiennent la décision du juge, explique la Coalition juridique, sont que l’accord a été émis en bonne et due forme et respecte les exigences légales et constitutionnelles, en plus du fait qu’il est conforme à la réglementation en vigueur sur la consultation populaire.

Le juge, cité par la Commission colombienne de juristes, a souligné que non seulement les normes constitutionnelles et juridiques accordaient à la municipalité l’autonomie pour mener à bien la consultation populaire, « mais que les jugements prononcés en la matière, jusqu’alors, constituaient une précédent pacifique et réitéré. » concernant la protection de l’environnement et les garanties de la décentralisation territoriale, ainsi que les pouvoirs concernant l’utilisation des terres et du sous-sol, et les décisions concernant la vocation extractiviste des territoires, comme sa propre décision dans le cadre de l’exercice. de participation citoyenne ».

Au nom du Comité promoteur de la Consultation populaire de Cajamarca, ils ont ajouté que « ce jugement garantit que la décision prise lors des élections du 26 mars 2017 – qui défendait les droits collectifs à un environnement sain, à l’alimentation, à la vie et à l’eau – est respecté. C’est également un fait d’importance vitale en raison des multiples procédures judiciaires initiées par la société minière Anglogold qui visent à réactiver La Colosa. Cette décision tronquera plusieurs de leurs revendications.

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Selon Sara Sofía Moreno, avocate du Centre socio-juridique de défense territoriale Siembra, une organisation qui représente judiciairement le Comité, il s’ensuit un délai de dix jours pour faire appel et, si le plaignant fait appel, le dossier sera porté devant tribunal.

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