ANLA a accordé deux licences environnementales à des projets d’énergies renouvelables à La Guajira
La Autorité nationale des licences environnementales (ANLA) a rendu viable deux projets d’énergies renouvelables dans le département de La Guajira. Il s’agit du parc éolien de Trujillo et d’une ligne de transport d’énergie de 34,4 kilomètres de long qui reliera plusieurs points de production d’énergie renouvelable dans la municipalité d’Uribia.
«Grâce à cette viabilité, nous disposons de 17 licences environnementales approuvées pour des projets de sources non conventionnelles d’énergie renouvelable (FNCER). De cette manière, nous contribuons au renforcement et à la diversification de la matrice énergétique nationale, contribuant ainsi à la réalisation de l’objectif du gouvernement national. De même, nous établissons une référence très importante dans le département de La Guajira, où six projets éoliens, un projet photovoltaïque et deux lignes de transmission sont actuellement viables », a déclaré Rodrigo Negrete Montes, directeur de l’ANLA.
Dans le cas du parc Trujillo sera installé et exploité 26 éoliennes d’une puissance de 3 à 5 mégawatts (MW) chacune et une sous-station électrique avec installation de support. Le parc aura une capacité de production totale de 100 MW (pour mettre les choses en perspective, la capacité de production installée d’Hidroituango est de 2 400 MW).
En revanche, la construction de 24 kilomètres de nouvelles routes, 10 occupations de canaux, ainsi que des plateformes temporaires et permanentes pour l’exploitation des éoliennes, ont été autorisées.
Il convient de rappeler qu’initialement ce projet avait été déposé auprès de l’ANLA en 2022, mais il a été retiré peu de temps après par Eólica La Vela, l’entreprise requérante, en raison de lacunes dans le Étude d’impact environnemental (EIE). Ce dernier a été présenté à nouveau en juin 2023, et après six mois d’analyse par l’autorité environnementale, le feu vert a été donné au projet qui sera connecté au réseau. Système National Interconnecté (SIN).
Selon l’entité, dans la zone d’influence dans laquelle ils vivent 14 communautés Wayúu Un processus de consultation préalable a été mené par le ministère de l’Intérieur qui a rendu le projet viable. Par ailleurs, l’entreprise requérante a présenté un plan de compensation pour la composante biotique qui comprend 353 hectares.
Pour sa part, dans le cas de la ligne de raccordement Casa Eléctrica, il s’agit d’un système de transmission à double circuit de 500 kilovaries (kV) de 34,3 kilomètres de longueur, à partir de la sous-station du parc éolien Casa Eléctrica (qui dispose d’une licence environnementale accordé le 29 mars 2022), et qui servira de plateforme de collecte des circuits moyenne tension provenant d’autres parcs éoliens appartenant à la société Jemeiwaa Ka’I ; jusqu’à se terminer au poste collecteur.
« Au sein des infrastructures, la construction d’ouvrages temporaires et permanents est également proposée, comme un camp central, installations de la maison de commande et exploitation des parcs éoliens situés dans la zone de la sous-stationElectric House, routes d’accès nouvelles et existantes, entre autres », a expliqué l’ANLA.
Dans ce secteur, une démarche a également été menée par le Direction de la Consultation Préalable (DANCP) du Ministère de l’Intérieur avec l’objectif que les 51 communautés de la zone d’influence soient au courant du projet et en bénéficient.
Avec ce projet, l’ANLA a indiqué qu’au cours de l’année 2023 elle a accordé 17 licences environnementales liées à des projets d’énergies renouvelables, qui seront surveillées pendant leur construction et leur exploitation dans le pays.
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