Voici à quoi ressemblait le volcan Nevado del Ruiz dans la matinée de ce mardi (2 mai).

C’est ce que dit le dernier rapport sur le niveau d’activité du volcan Nevado del Ruiz

Selon le bulletin de surveillance de ce mardi 2 mai, sur le volcan Nevado del Ruiz « il y a eu une légère augmentation de l’activité sismique associée à la fracturation de la roche au sein de l’édifice volcanique ». Ces séismes étaient situés à une distance moyenne de 2 kilomètres au sud et au sud-est du cratère Arenas, à des profondeurs comprises entre 3 et 4 km. À 15 h 43, un séisme de magnitude 1,8 s’est produit, étant le plus important enregistré pour lundi (1er mai). (Peut lire: L’UNGRD a recommandé d’évacuer immédiatement les zones proches du cratère du Nevado del Ruiz)

Selon le Service géologique colombien (SGC), l’activité sismique liée au mouvement des fluides à l’intérieur des conduits volcaniques a montré une augmentation de l’énergie sismique libérée entre lundi et mardi par rapport à dimanche (30 avril).

En revanche, le SGC a mis en évidence une colonne de cendres enregistrée mardi matin, puisqu’elle atteignait une hauteur de 3.000 mètres et avait une direction nord-ouest. (Vous etes peut etre intéressé: La plus grande réintroduction de l’histoire : les escargots « éteints » retournent dans leur habitat)

À la fois en raison des conditions ci-dessus, ainsi que du dégazage de dioxyde de soufre dans l’atmosphère et des anomalies thermiques au fond du cratère, le SGC souligne que l’activité du volcan Nevado del Ruiz continue d’être très instable, donc le le niveau d’activité reste au niveau orange.

Il faut se rappeler que ce niveau d’activité indique qu’il y a une probabilité qu’en jours ou en semaines le volcan entre en éruption plus qu’il ne l’a fait au cours des 10 dernières années. Cependant, le SGC a insisté sur le fait qu’il s’agit d’une probabilité, il est donc également possible que le niveau d’activité diminue et revienne au niveau d’activité jaune. (Vous pouvez également lire : Les lahars auxquels se réfère le Geological Survey sont différents de ceux d’Ideam)

Pour que ce dernier se produise, explique l’entité, « un temps prudentiel est nécessaire où des tendances et des modèles peuvent être observés qui nous permettent de déduire la possible diminution de l’activité, des aspects que l’activité actuelle du volcan ne montre toujours pas ».

Le SGC et d’autres entités ont réitéré l’appel aux communautés de rester calmes, de suivre les instructions de l’Unité nationale de gestion des risques de catastrophe (UNGRD) et d’être attentifs aux informations publiées par les canaux officiels.

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