ICBF: Le gouvernement nomme un nouveau directeur adjoint pour traiter les cas d’abus à Guaviare
Astrid Cáceres sera la nouvelle directrice adjointe de l’Institut colombien du bien-être familial (ICBF). Dans la matinée de ce mardi, la présidence a confirmé que le président, Gustavo Petro, l’avait nommée à ce poste et que sa première fonction serait de superviser les plaintes pour abus sexuels présumés contre des mineurs à Guaviare.
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Cáceres est une vieille connaissance de Gustavo Petro, car à l’époque où il était maire de Bogotá, elle a été directrice adjointe de la petite enfance au Secrétariat à l’intégration sociale. De même, l’entité affirme que le responsable a dirigé l’enquête menée par l’ICBF à Guaviare sur les violations alléguées.
La fonctionnaire devrait prendre ses fonctions cet après-midi et commencer son travail axé, dans un premier temps, sur la supervision du travail concernant les plaintes de Guaviare. De l’Institut, ils disent que le rapport d’enquête a déjà été présenté au gouvernement et signalerait des cas d’abus sexuels et de consommation de substances chez les mineurs.
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Cáceres, qui faisait également partie de l’équipe de Petro pour la jonction de la présidence, arrive à l’ICBF au milieu d’une vague de critiques pour la gestion donnée à l’Institut, Concepción Baracaldo en tant que directrice, qui a été interrogée pour son manque de préparation pour faire face problèmes liés à l’enfance. Quant aux cas d’abus allégués, certaines enquêtes disciplinaires avancent déjà.
Le procureur général, Francisco Barbosa, nie qu’il y ait eu des violations contre des mineurs à Guaviare ; cependant, le bureau du procureur général vise le directeur de l’ICBF dans le département, Joaquín Mendieta Silguero. Selon le ministère public, Mendieta serait responsable de ne pas avoir enquêté sur d’éventuels cas d’abus et de violences sexuelles commis par des membres en uniforme des forces militaires contre des mineurs indigènes.
Pour sa part, le président Gustavo Petro lui-même a évoqué à plusieurs reprises les cas allégués. Le chef de l’Etat a assuré qu’il y a au moins 118 militaires sous enquête pour abus sexuels sur mineurs et a également qualifié d' »ethnocide » et de « violation systématique » les cas présumés d’abus contre des mineurs indigènes.
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