La pollution due à l’utilisation des combustibles fossiles causerait cinq millions de morts par an
La pollution de l’air, liée à l’utilisation d’énergies fossiles, causerait environ cinq millions de décès par an dans le mondeselon une étude récente qui a réalisé l’une des plus grandes modélisations réalisées à ce jour pour comprendre le lien entre la mortalité sur la planète et l’incidence de la présence de particules dans l’environnement.
Il convient de noter que l’étude du Charge mondiale de morbidité (GBC) 2019un projet scientifique et systématique visant à quantifier l’ampleur comparative des pertes de santé dues aux maladies, a estimé que toutes les formes de La pollution de l’air est responsable d’environ 11,3 % du total des décès dans le monde chez les femmes et de 12,2 % chez les hommes.
Pour cette raison, les lignes directrices mondiales sur la qualité de l’air pour le Organisation mondiale de la santé (OMS) ont attiré l’attention sur le coût énorme de la pollution de l’air sur la santé humaine, qui provoque des millions de décès par an, comparables au tabagisme.
Toutefois, à ce jour, aucun lien direct n’a été établi entre la pollution imputable à les particules fines (PM2,5) et l’ozone (O3) dans l’air ambiant, liés aux combustibles fossiles et à la mortalité humaine. Ainsi, ces nouveaux résultats suggèrent que les émissions fossiles seraient responsables de 61 % des 8,3 millions de décès estimés dans le monde dus à la pollution de l’air extérieur, toutes sources confondues, en 2019.
Mais comment ce lien s’est-il établi ? L’équipe internationale de chercheurs du Royaume-Uni, des États-Unis, d’Allemagne, d’Espagne et de Chypre a utilisé un nouveau modèle car les études précédentes ne prenaient en compte que les études basées sur la pollution ; ce qui a empêché d’établir plus clairement ce lien.
Ainsi, les données du CMM et les données satellitaires de la National Aeronautics and Space Administration (Nasa) sur les particules fines et la population, ainsi que les modèles de chimie atmosphérique, d’aérosols et de risque relatif pour 2019 ont été croisés pour établir ce lien.
« Nos résultats suggèrent qu’une élimination progressive des combustibles fossiles à l’échelle mondiale aurait d’importants avantages pour la santé, bien supérieurs à ceux indiqués par la plupart des études précédentes. Ces données confortent l’augmentation de la part des énergies propres et renouvelables, prônée par l’ONU à travers les objectifs de développement durable à l’horizon 2030 et l’ambition de neutralité climatique à l’horizon 2050. indiquer les auteurs de l’étude.
En ce sens, ces chiffres Publiées à la veille du sommet climatique COP28, les décisions visant à s’entendre sur des stratégies visant à limiter l’utilisation des énergies fossiles sur la planète sont pertinentes pour le débat. Ainsi, cette étude mettrait en évidence l’impact que la transition de combustibles fossiles vers des sources d’énergie propres.
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