L'un des problèmes que le rapport cite est le débat sur l'opportunité de maintenir l'augmentation de la température mondiale en dessous de 1,5°C.

Le monde pourrait tomber dans une «boucle de la mort» si la crise climatique n’est pas empêchée de s’aggraver

Un rapport de l’Institute for Public Policy Research (IPPR) et du Royal Institute of International Affairs du Royaume-Uni – Chatham House a averti que le monde pourrait tomber dans une « boucle fatale » climat s’il continue sans prendre des mesures plus énergiques contre le changement climatique.

L’une des questions citées dans le rapport est le débat sur l’opportunité de maintenir la hausse de la température mondiale en dessous de 1.5C. Les chercheurs avertissent que ce débat comporte certains risques dans son récit parmi les dirigeants mondiaux, comme la perpétuation d’actions faibles pour endiguer la crise climatique, ce qui entraînerait des conséquences plus graves.

Selon le rapport, « les conséquences de la crise climatique détourner l’attention et les ressources du traitement de leurs causes, ce qui des températures plus élevées et perte écologique, qui créent alors des conséquences plus graves, détournant davantage l’attention et les ressources. (Lire: La perte de glace dans l’océan Austral a atteint un nouveau record en janvier)

Bob Ward, membre du Grantham Institute for Climate Change de la London School of Economics, a déclaré pour Gardien que la valeur du rapport est que la probabilité que la température mondiale augmente de plus de 1.5°C « Cela ne signifie pas que nous devons abandonner l’objectif. Notre objectif principal devrait continuer à être des coupes radicales dans émissions essayer d’éviter de dépasser 1.5°CMais maintenant, nous devons également considérer ce qui se passe si nous continuons à échouer. »

Une autre question abordée dans le rapport est la nécessité d’un justice climatique et la politique global, qui tient compte du fait que le «transition verte» doit être abordable pour toutes les populations. Le document souligne que, par exemple, dans Afrique 15 % du PIB est perdu en raison de facteurs liés au changement climatique. (Lire: Un poisson clé pour la santé des récifs de San Andrés est en danger)

Pour sa part, Laurie Laybourn, membre de l’IPPR, a mentionné que la participation citoyenne pour aborder les questions de crise climatique c’est crucial. « Je suis un grand fan des assemblées citoyennes parce que si les gens sentent qu’ils ont un rôle à jouer dans la prise de décision, ils sont plus susceptibles de maintenir leur soutien, même dans un avenir où les chocs commencent à s’accumuler. Ils deviennent des moments où nous reconstruisons vraiment mieux.

Pour Laybourn, nous sommes entrés dans un « nouveau chapitre de la crise climatique et écologique. Absolument, nous pouvons aller vers un monde plus durable et plus équitable. Mais notre capacité à traverser les chocs tout en restant concentré pour éviter la tempête est essentielle. » (Lire : Le plan des grandes entreprises pour réduire leur impact environnemental ne suffit pas)

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