Le volcan Nevado del Ruiz restera en niveau orange pendant plusieurs semaines
L’activité sismique se poursuit sur le volcan Nevado del Ruiz, selon le dernier bulletin du Service géologique colombien (SGC). Hier 12 avril, le type de sismicité a augmenté par rapport à la veille.
A 8h03 du matin, un séisme de magnitude 1,9, le plus fort de mercredi, a été enregistré à quatre kilomètres de profondeur du cratère du volcan. « Dans l’après-midi, les tremblements de terre ont été enregistrés principalement dans le secteur nord-est du volcan, à des profondeurs comprises entre 3 et 5 km, la magnitude maximale était de 1,8, associée au séisme de 15h57, à 4 km de profondeur », a rapporté le SGC. (lire: Le Spectateur explique : Nevado del Ruiz, une éruption qui n’arrivera peut-être pas)
L’émission de cendres ne s’est pas arrêtée non plus, bien que la sortie de dioxyde de soufre dans l’atmosphère ait maintenu des niveaux similaires aux jours précédents. La hauteur maximale de la colonne de gaz et/ou de cendres observée était de 1 800 mètres, ce qui représente une légère diminution par rapport à celle enregistrée le 11 avril qui était de 2 500 mètres.
« Bien que la sismicité de la fracture puisse varier et changer de localisation, la présence d’anomalies thermiques au fond du cratère, supérieures à celles présentées les mois précédents, associées à la sortie, parfois continue, de cendres, sont des paramètres qui indiquent une plus grande niveau d’activité du volcan par rapport aux semaines précédentes, qui doit être surveillé en permanence et de manière particulière », précisent-ils depuis la SGC. (Lire aussi : Autre grand défi : mobiliser les vaches qui vivent près du volcan Ruiz)
Compte tenu de ce scénario, l’alerte orange restera en place pour les semaines suivantes, car un délai raisonnable est nécessaire pour qu’elle revienne à un niveau jaune où des tendances et des modèles peuvent être observés qui nous permettent de déduire la possible diminution de l’activité volcanique. .
Actuellement, les autorités demandent aux populations de suivre les recommandations de l’Unité Nationale de Gestion des Risques de Catastrophes (UNGRD), à travers les conseils départementaux et municipaux ; ainsi que des informations par les voies officielles.