« Les cinq prochaines années seront les plus chaudes jamais enregistrées » : ONU

L’agence de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour la météorologie a publié mercredi un rapport dans lequel elle assure qu' »il y a une probabilité de 98% qu’au moins une des cinq prochaines années, et le lustre dans son ensemble, est le plus chaud jamais enregistré ». (Vous etes peut etre intéressé: L’IA fait rêver les scientifiques qui enregistrent les sons des animaux marins)

Selon les observations faites dans la mise à jour annuelle de ces estimations, un augmentation supérieure à 1,5°C de la température moyenne près de la surface de la Terre pendant au moins un an.

« Ce rapport ne signifie pas que nous dépasserons en permanence le niveau de 1,5°C spécifié dans l’Accord de Paris, qui fait référence à un réchauffement à long terme sur de nombreuses années. Cependant, nous prévenons que nous dépasserons temporairement le niveau de 1,5 °C avec une augmentation de la fréquence», a affirmé le secrétaire général de l’agence.

En plus des émissions de gaz à effet de serre, qui causent le changement climatique et, pour la plupart, liées à l’impact humain, le phénomène El Niño, qui est attendu dans les prochaines semaines et se répétera dans les années à venir, pourrait avoir une grande incidence dans les températures. (Nous recommandons: Les problèmes du secteur de la pêche après 9 mois sans leadership dans le gouvernement Petro)

L’agence a indiqué que depuis 2015, il y a eu des augmentations considérables de la probabilité que la température annuelle moyenne dépasse le seuil de 1,5°C stipulé dans l’Accord de Paris. « Pour les années entre 2017 et 2021, la probabilité de dépassement était de 10% », précise l’organisation, alors que pour les cinq prochaines années cette probabilité s’élève à 32%.

En outre, ils déclarent que si l’occurrence annuelle des phénomènes La Niña dans diverses parties du monde a servi à « refroidir » les températures, les augmentations liées à El Niño devraient se refléter en 2024.

D’autres aspects inquiétants du rapport concernent le réchauffement de l’Arctique, qui est « disproportionnellement élevé », et sa relation avec l’augmentation des niveaux de précipitations dans le monde. (Vous pouvez également lire : Les populations d’oiseaux chutent en Europe et les scientifiques savent maintenant pourquoi)

Ces impacts, comme cela a été dit à maintes reprises, affectent la santé, la sécurité alimentaire, la gestion de l’eau et l’environnementen particulier dans les pays à faible revenu.

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