Les investisseurs ont proposé un partenariat avec les Wayús dans des projets d’énergies renouvelables
Lors d’une réunion qui a eu lieu le 15 septembre à Uribia, La Guajira, une société financière britannique a exprimé son intention d’investir dans des projets d’énergies renouvelables dans la région. 147 autorités indigènes et plusieurs dirigeants d’entreprises ont participé à la réunion. (Vous etes peut etre intéressé: Il existe 304 espèces d’amphibiens en péril en Colombie et les scientifiques demandent à les protéger)
Il s’agit de Bankerex Financial Corp., un prestataire de services financiers du Royaume-Uni et qui, selon la plateforme d’informations commerciales de cet État, a été enregistré en décembre 2022, il y a neuf mois.
Selon Jorge Rebolledo, partenaire fondateur de l’Organisation autochtone de la région des Caraïbes (OÍR Caribe), le principal intérêt de l’investissement réside dans l’installation d’usines de production d’hydrogène vert à La Guajira.
L’investissement serait réalisé afin de créer des sociétés de gestion administrative des projets, qui fonctionnent également à partir de l’énergie éolienne ou solaire. Cependant, après la réunion, plusieurs processus de négociation doivent être menés au sein des communautés pour définir la participation aux projets. (Nous recommandons: La route de conservation du Paramo en Colombie a remporté le prix Alejandro Ángel Escobar 2023)
« Nous voulons que ces investissements renforcent le développement de La Guajira à travers des projets éducatifs, sociaux et sanitaires », a déclaré Rebolledo.
En outre, au cours de la réunion, il y a eu également une visite du parc éolien de Windpeshi, qu’Enel était en train de construire. Depuis mai, date à laquelle l’entreprise a annoncé la suspension des travaux, le parc est disponible à la vente.
Cependant, Rebolledo assure qu’après avoir visité les installations, les investisseurs ont déclaré qu’ils n’étaient pas intéressés par ce parc. (On peut aussi lire : Navires bloqués et pénuries : voici à quoi ressemble la grave sécheresse en Amazonie)
À ce jour, aucun détail n’est connu sur l’investissement que ferait cette entreprise ni sur les projets qui seraient développés en partenariat avec les communautés. Normalement, les négociations sont retardées par le nombre d’autorités impliquées et la difficulté de définir les pourcentages de participation aux bénéfices pour chaque projet.
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