Parc Naturel National de Gorgone.

Les nouvelles exigences pour la Marine pour construire une base à Gorgona

La Autorité nationale des licences environnementales (ANLA) a publié une nouvelle résolution dans laquelle elle demande au ministère de la Défense une série d’exigences supplémentaires pour construire une station de garde-côtes de troisième niveau dans le Parc Naturel National de Gorgoneune zone protégée dans la commune de Guapi, Cauca. (Lire: Que fait un cerf asiatique à Antioquia ? On craint qu’il s’agisse d’un autre envahisseur)

Dans le document, l’ANLA mentionne que Ministère de la Défense doit présenter des alternatives pour la production et/ou la connexion d’énergie électrique autres que l’utilisation du diesel comme source d’approvisionnement en énergie dans le Station de la Garde côtièrel’installation et l’exploitation du radar et de ses équipements.

A cela s’ajoute qu’ils ne pourront démarrer les travaux sans présenter les informations sur le suivi des mammifères marins qui habitent dans la zone protégée, correspondant à la période précédant la construction. Ils doivent également mettre à jour l’inventaire d’un type d’organismes appelés épibenthiques dans la zone d’intervention. De même, ils doivent veiller à leur déménagement.

« Au cours des activités de pilotage, une inspection quotidienne de la faune doit être effectuée et si une nouvelle faune est trouvée, elle doit être déplacée et/ou chassée », mentionne la résolution. (Lire : Pour la première fois, la mort d’un ours polaire à cause de la grippe aviaire est signalée)

Les poissons à faible mobilité doivent également être sauvés et déplacés vers des zones préalablement définies. Tous ces organismes doivent avoir leur marquage respectif avec un code lié à l’espèce et au numéro de l’individu. « Ce marquage ne doit pas être toxique pour l’espèce ni pour l’environnement et doit perdurer dans le temps afin de garantir un suivi et un suivi corrects du processus dans le temps », ajoutent-ils.

Pour le cas particulier du anguilles de jardinl’ANLA a demandé qu’ils soient au-delà des mesures d’atténuation du bruit pour les protéger de toute perturbation acoustique.

Toutes ces exigences s’ajoutent à celles formulées par la même entité en mai 2023. A cette occasion, elle a demandé un programme de surveillance des tortues, que la construction de la jetée soit gérée de telle manière qu’elle n’aura pas d’impacts acoustiques sur la faune. qui peuvent rester sur place et qui ne sont pas saisonniers, comme la faune des baleines.

Il convient de rappeler que la licence dont dispose la Marine permet la construction d’un quai de 132 mètres de long, de blocs pour l’hébergement et les tâches administratives, d’une station de garde-côtes de troisième niveau, d’un radar et d’un réservoir de 7 000 gallons pour le stockage du carburant. . Cette construction, selon la Marine, vise à lutter contre les activités de pêche illégales, le trafic de drogue, l’utilisation inappropriée des ressources naturelles et la pollution maritime.

Cependant, les travaux pourraient avoir un impact environnemental élevé dans ce lieu qui abrite une grande variété d’habitats marins et terrestres qui permettent une grande diversité biologique dans une zone insulaire marine relativement petite. L’île constitue une zone importante pour la conservation car elle permet la présence d’organismes aux habitudes tant côtières qu’océaniques et continentales.

Gorgona abrite au moins 18 espèces de coraux, 19 d’algues, 108 espèces d’invertébrés marins, 74 espèces de poissons de récif, 121 espèces de poissons, 11 d’amphibiens, 56 de reptiles, 168 d’oiseaux, 18 de mammifères terrestres, 15 de mammifères marins et 715 espèces de plantes.

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