Les quatre actions que Minambiente propose pour œuvrer pour la biodiversité
Le ministère de l’Environnement, dirigé par la ministre Susana Muhamad, a présenté ce lundi 24 avril le Lancement de la mise à jour du Plan d’Action National Biodiversité (PNB)dans lequel il a souligné les quatre actions que ce gouvernement priorisera pour faire face au Perte de biodiversité qui vit à la fois le pays et la planète.
En compagnie de la ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Cecilia López ; Sara Ferrer, Représentante du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en Colombie ; et Carlos Herrera, vice-président du développement durable de l’Association nationale des hommes d’affaires de Colombie (Andi), Muhamad a évoqué le processus de mise à jour du PNB, qu’ils espèrent mettre en œuvre entre cette année et l’année prochaine.
Rappelons que le PNB est un instrument « de mise en œuvre de la Politique Nationale de Gestion Intégrée de la Biodiversité et de ses Services Ecosystémiques (PNGIBSE) », et le document actuel a été élaboré en 2017 pour la période 2016-2030.
Cet instrument envisage six axes thématiques, 33 lignes stratégiques et plus de 53 objectifs, qui visent globalement, d’ici 2030, à réduire les pressions directes et indirectes sur la biodiversité et ses services écosystémiques. (Lire : Les algues arctiques contiennent dix fois plus de microplastiques que l’eau de mer)
Or, la mise à jour de ce plan, a expliqué le ministère, « survient en réponse aux 23 objectifs énoncés dans le nouveau Cadre mondial pour la biodiversité de la Convention sur la diversité biologique, qui définit les objectifs de la planète à l’horizon 2030 pour lutter contre la changements d’utilisation des terres et des mersla surexploitation des espècesil changement climatiquele espèces exotiques envahissantes et la pollution”.
En ce sens, a souligné Muhamad, ce gouvernement doit prioriser quatre actions. Le premier d’entre eux, a précisé le ministre, est un « Grand pacte avec les éleveurs », où la transformation de plusieurs millions d’hectares qui sont utilisés en l’élevage du bétail pour systèmes sylvopastoraux.
Bien que le ministre ne se soit pas penché sur ces systèmes, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) espère réunir dans le même espace plantations d’arbres (forêt ou fruitier) avec des animaux, dans ce cas, le bétail. De cette façon, dit cette agence des Nations Unies, le sol est mieux conservé, il y a une alimentation nutritionnelle plus équilibrée pour les animaux, entre autres avantages.
Ce qui serait recherché avec ce pacte avec les éleveurs « c’est favoriser la connexions écologiques pertes qui enlèvent des fonctionnalités pour eau, régulation climatique, vitalité des sols. Cette dichotomie entre écosystème et la production c’est ce que nous devons briser », a déclaré Muhamad, qui a appelé le ministre López à travailler de manière articulée sur cet objectif.
La deuxième priorité du gouvernement à cet égard, a expliqué le ministre de l’Environnement, consiste à comprendre ce que produits agrochimiques plus de substances toxiques qui ont un impact sur l’environnement et qui pourraient disparaître de la circulation d’ici trois ans et demi. (Lire : Les espèces côtières vivraient parmi le plastique au milieu de l’océan Pacifique)
« Aujourd’hui, dans de nombreuses fermes de ce pays, les mêmes paysans commencent à générer la agriculture biodiversifiée en réponse à la crise des prix des intrants ». Le grand défi à cet égard, a déclaré Muhamad, sera de passer de la petite échelle actuelle à une politique publique dans laquelle la capacité énergétique, scientifique et économique dont le pays dispose dans ce domaine pourra être investie.
Le troisième objectif qu’ils espèrent mettre en œuvre sous ce gouvernement concerne l’analyse des subventions perverses. « Quelles sont les subventions qui favorisent la destruction de la biodiversité ? » sera l’une des questions à résoudre dans les années à venir, de même que quelles sont les subventions qui, bien posées, peuvent générer des incitations à prendre soin, dans tous les secteurs, de biodiversité.
En fin de compte, a commenté Muhamad, ce gouvernement devra travailler sur le sols et la Restauration écologique. Là, le gouvernement cherche à restaurer 753 000 hectares « dans les écosystèmes et les sols, en particulier les sols productifs avec le secteur agricole ».
Pour cela, l’Agence de Service Forêt et Biodiversité sera créée pour favoriser également la surveillance communautaire de l’environnement. « Nous passerons de 946.217 hectares en restauration à 1.696.217 hectares à la fin de ce gouvernement », a indiqué le ministère. (Lire : Ces poissons choisissent des mâles rares pour avoir des enfants plus « attirants »)
Si la ministre a souligné que rien de ce qui est proposé actuellement n’est nouveau, elle a toutefois souligné que « dans les territoires, c’est décousu, sans politique publique transversale et sans volonté politique d’en faire de grands moteurs de développement social, économique et environnemental ». bien-être ».
Pour y parvenir, a proposé Muhamad, il faut être capable d’articuler le secteur productifle communautés dans les territoiresla capacité scientifique et les les universités. Il s’agit, comme le résume le responsable, « d’une économie qui reproduit systématiquement le biodiversité”.
La mise à jour du PNB, a souligné le ministère, disposera d’un système de surveillance et de suivi avec des objectifs et des indicateurs conformes au Cadre mondial de la biodiversité. En plus de la stratégie financière, une analyse doit être faite sur la cohérence des politiques environnementales et sectorielles qui ont à voir avec la biodiversité et « leur contribution à la mise en œuvre du Plan d’action pour la biodiversité ».
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