Résumé d'un déversement d'huile chimique industrielle à la surface de l'eau libérant des traînées de polluants dangereux dans l'environnement.

L’état d’urgence déclaré en Amazonie en raison d’une marée noire

Le Pérou a déclaré l’état d’urgence pour 90 jours dans la région amazonienne touchée par une marée noire où vivent quelque 2 500 indigènes, a rapporté le ministère de l’Environnement. (Lire La tempête tropicale « Ian » est déjà devenue un ouragan)

Cette décision intervient neuf jours après qu’une rupture du pipeline de Norperuano a déversé quelque 2 500 barils de pétrole brut dans la rivière Cuninico, dans la région de Loreto (nord-est), affectant six communautés indigènes.

« La zone géographique touchée dans les communautés de Cuninico et Urarinas a été déclarée urgence environnementale », indique un communiqué du ministère. Le ministère a souligné que le déversement s’est produit dans une zone où se pratique la « pêche artisanale ». La mesure vise à faciliter les opérations de récupération afin de minimiser la contamination de l’environnement.

« Cela vise à protéger la santé des habitants de cette région du pays et la conservation des ressources naturelles que abrite ce territoire amazonien », a ajouté le ministère.

L’oléoduc Norperuano, l’un des plus grands ouvrages du pays, a été construit il y a quatre décennies pour transporter du pétrole brut de la région amazonienne à Piura, sur la côte, s’étendant sur quelque 800 km.

Selon la société d’État Petroperú, le déversement a été le résultat d’une coupure intentionnelle de 21 centimètres dans le tuyau du pipeline.

Le déversement, qui a été maîtrisé, affecte six communautés amazoniennes indigènes de Kukama du ravin de Cuninico, dont les dirigeants ont dénoncé à la presse que la rivière était contaminée. Le bureau du procureur a ouvert une enquête cette semaine pour confirmer les causes de l’incident environnemental.

Petroperú a signalé 11 attaques contre son oléoduc à Loreto depuis janvier, qui ont provoqué des marées noires. Le pipeline a enregistré au moins 29 actes de sabotage depuis 2014, selon la Société nationale des mines, du pétrole et de l’énergie.

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