Minambiente mettra en œuvre l’enregistrement des émissions pour le secteur productif de la Colombie
Dans le cadre de la huitième version du Congrès colombien des affaires, dirigée par l’ANDI, la ministre de l’Environnement, Susana Muhamad, a annoncé que le registre des émissions pour le secteur productif sera mis en place dans le pays. (Lire : Le couloir de la marijuana entre le Brésil et la Colombie qui finance le conflit)
Il s’agit du Registre des émissions et transferts de polluants (RETC), qui sera chargé de compiler les informations et de rassembler les données pertinentes sur les polluants potentiellement nocifs pour la santé ou l’environnement provenant de diverses sources. L’objectif est de rendre ce catalogue de figures accessible au public.
Selon la ministre lors de son allocution, ce registre fera partie du Registre environnemental unique (RUA) et sa mise en place sera progressive et fonction de chaque secteur. D’abord, a-t-il assuré, le secteur manufacturier va commencer.
« Les établissements soumis à l’achèvement et à la mise à jour annuelle du RUA et dont l’activité économique fait partie du secteur manufacturier, doivent s’enregistrer en 2024 et feront leur premier rapport en 2025 », a-t-il ajouté. Quant aux autres établissements, ils doivent s’inscrire en 2025 et faire leur premier rapport en 2026. (Lire aussi : Peu de vestiges de ce qui était autrefois le plus grand jardin de Medellín)
« Ce registre va devenir obligatoire pour l’ensemble du secteur productif colombien, où ils doivent enregistrer publiquement les polluants que les entreprises et le secteur envoient dans l’air, l’eau et le sol et qui peuvent causer des problèmes de santé », a averti Muhamad.
Avec la mise en place de ce registre, la Colombie devient le deuxième pays de la région à l’utiliser. Le premier était le Chili.
Autre information délivrée par la ministre lors de son allocution, un projet de loi et des décrets visant à réduire les délais d’autorisation dans la transition énergétique seront en cours d’élaboration, qui visent entre autres à élargir la méthodologie d’évaluation des impacts environnementaux. (Vous pouvez lire : Il y a déjà plus de 4 700 routes illégales en Amazonie. Comment pouvons-nous les arrêter ?)
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