Eolien offshore : l’ANH publie le projet d’attribution des surfaces
La Colombie est sur le point d’avoir un parc éolien en mer. Ce vendredi 27 octobre, le Agence Nationale des Hydrocarbures (ANH) a publié le projet qui définit les lignes directrices de ce qui sera le premier cycle d’attribution de projets de production d’énergie éolienne offshore.
Et, avec l’hydrogène vert, l’énergie éolienne offshore constitue l’un des principaux enjeux de la transition énergétique du pays.
Selon les calculs du précédent gouvernement, le potentiel de déploiement de cette source de production serait d’environ 50 gigawatts, une estimation qui tenait compte des près de 12 500 kilomètres de zone de développement qui pourraient être utilisés pour la mise en œuvre de ce type de projets.
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« Nous espérons que l’énergie éolienne deviendra une ressource énergétique indigène qui encadrera le cours de la transition vers zéro émission nette de carbone », a indiqué l’ANH.
Ce sera l’attribution des zones
La première phase d’affectation des zones sera conduite par le ministère des Mines et de l’Energie et la Direction générale maritime (Dimar), avec l’appui de l’ANH, qui aura un rôle administratif.
Selon le projet, les entreprises doivent opter pour un « permis d’occupation temporaire » sur des zones maritimes qui, vraisemblablement, pourraient être situées dans la mer des Caraïbes colombiennes, une zone qui a été dans la ligne de mire des projets d’énergie éolienne offshore en raison de problèmes tels que la vitesse du vent, l’accès aux réseaux de transport et l’existence de pétrole et de gaz infrastructures de la région, entre autres.
Pour obtenir ce permis, les intéressés devront soumettre une offre avec des conditions telles que :
✅ Le projet doit être, au minimum, 200 mégawatts et doit maintenir une distance minimale d’un mille marin par rapport aux autres projets d’énergie éolienne.
✅ Description exacte de l’emplacement, des limites et de l’extension de la zone qu’ils occuperont, qui dépassera 270 kilomètres carrés.
✅ Un programme qui détermine les engagements en matière de transfert de connaissances, d’avantages pour les communautés et de renforcement de la main-d’œuvre existante pour l’industrie éolienne offshore. De plus, l’entreprise doit expliquer comment elle reliera le industrie nationale, régionale ou locale pendant la durée du permis d’occupation temporaire.
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Les titulaires d’un permis d’occupation temporaire auront le droit d’exercer des activités liées à la mesure de données et d’informations pour établir la viabilité du projet, ainsi que d’effectuer les démarches pour obtenir des licences et des permis pour la construction ultérieure d’un projet de construction. • production d’énergie éolienne offshore dans la zone attribuée.
De même, les entreprises doivent se conformer à des obligations telles que inclure les communautés d’intérêt du projetdans des activités informatives pour recevoir les préoccupations, tenir à jour les les polices de responsabilité civile non contractuelles et les politiques de versement des salaires et des avantages sociauxainsi que de se conformer au cQuotas minimaux de contenu national dans les biens et services utilisés.
« La Colombie est consciente de l’avantage de l’utilisation de l’énergie provenant de sources renouvelables pour l’industrie, le commerce et l’usage domestique, et avec ce processus elle passe des paroles aux faits, permettant la promotion amicale de l’économie, du secteur énergétique, des technologies environnementales et sociales. du pays afin d’avancer vers sa transformation », a déclaré l’Agence Nationale des Hydrocarbures.
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