Le changement climatique affecte 41% des espèces marines menacées.

La pollution lumineuse menacerait la reproduction des coraux

Différentes espèces de coraux marins synchronisent leur reproduction avec les cycles lunaires. À partir de ceux-ci, avec les différences de niveaux de lumière qui se produisent à différents moments, comme entre la pleine lune et la lune décroissante, ils savent quand libérer leurs œufs pour la fécondation. (Vous etes peut etre intéressé: La 2ème rivière la plus profonde de Colombie a des poissons inconnus, aveugles et microplastiques)

Bien que des preuves scientifiques aient montré que l’un des principaux effets sur la reproduction des coraux est lié aux températures élevées, de nouvelles recherches montrent qu’il peut y avoir encore plus de facteurs déterminants.

L’étude, publiée ce 15 mai dans la revue Communication Nature a examiné un total de 2 135 observations de saisons de reproduction des coraux depuis l’an 2000, en les comparant à un atlas de la pollution lumineuse récemment publié.

Les chercheurs ont découvert que dans presque tous les genres de coraux analysés et exposés à la pollution lumineuse, des changements importants menaceraient leur reproduction. (Nous recommandons: Moeügchi, le lamantin amazonien relâché après six ans de rééducation)

La principale découverte est que plusieurs coraux seraient en train de frayer, comme le processus de libération des gamètes pour la fécondation est connu, entre un et trois jours plus près de la pleine lune. Cela se produit parce que la lumière artificielle modifie la perception des conditions de lumière et d’obscurité entre chaque cycle lunaire.

Les implications que cela peut avoir chez différentes espèces sont liées au vieillissement rapide des gamètes coralliens. La libération précoce de ceux-ci conduit au fait que, lorsque le moment de la fécondation arrive, les gamètes ont déjà perdu leur capacité de reproduction.

Par exemple, les chercheurs montrent que pour l’espèce Platygura sinensis la probabilité de succès reproducteur diminue progressivement à partir de la libération des gamètes pour atteindre 0 % quatre heures après la ponte. (Vous pouvez également lire : Le ministère de l’Environnement annonce le début officiel de la saison des cyclones tropicaux)

Chez d’autres espèces, comme Montipora digitata, la fécondation est réduite de 49 à 1% lorsque les gamètes sont libérés un jour avant ce qui est biologiquement programmé.

D’autres affectations sont liées au fait que les cycles lunaires génèrent des conditions environnementales autres que la lumière, comme le niveau de la marée, qui sont essentielles pour une reproduction correcte après la fécondation.

Cela génère qu’en libérant les gamètes à l’avance, dans les cas où la fécondation est obtenue, il n’y a pas de synchronisation avec les conditions environnementales pour leur reproduction, ce qui diminue également la probabilité de succès de la reproduction. (Vous etes peut etre intéressé: Comment étudier les baleines si on les voit à peine quand elles font surface ?)

Les chercheurs affirment qu’il s’agit d’un premier indice sur l’effet possible de la pollution lumineuse sur la reproduction des coraux. Cependant, de nouvelles recherches devraient être menées pour établir une relation de cause à effet entre ces phénomènes, afin de prendre de nouvelles mesures pour protéger les coraux.

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