L'objectif du Protocole de Montréal est d'interdire l'utilisation de substances qui affectent et appauvrissent la couche d'ozone.

Le Protocole de Montréal a empêché la perte de grandes quantités de glace de mer

En 1989, le Protocole de Montréal est entré en vigueur, qui vise à interdire l’utilisation de substances qui affectent et appauvrissent la couche d’ozone. Récemment, une étude a montré que cet accord a donné de bons résultats, car il a réussi à empêcher la perte de grandes quantités de glace de mer, en plus, il a retardé le premier été arctique sans glace jusqu’à 15 ans. (Lire : Les conditions météorologiques extrêmes ont causé deux millions de morts au cours des 50 dernières années : ONU)

Selon des recherches récentes, publiées dans la revue Actes de l’Académie nationale des sciences (PNAS), en réglementant ces substances nocives, le réchauffement climatique pourrait être retardé. De plus, l’étude a montré que l’impact du traité dépend des émissions futures et que l’impact s’étend à la fois au Nord et à l’Arctique.

Lorenzo Polvani, co-auteur de l’étude et géophysicien à l’Université de Columbia, a expliqué dans un communiqué que « le premier été arctique sans glace, avec l’océan Arctique pratiquement exempt de glace de mer, sera une étape importante dans le processus de changement climatique ». . Ces découvertes ont donc été une surprise pour nous. »

Selon le chercheur, les résultats sont cohérents avec ce qu’un traité climatique réussi devrait faire, puisqu’il « produit des résultats mesurables quelques décennies après sa mise en œuvre ». Pour cette recherche, ils ont analysé de nouvelles simulations de modèles climatiques et ont découvert que les changements mis en œuvre par le Protocole de Montréal retardent le début d’un été arctique sans glace jusqu’à 15 ans, en fonction des futures émissions de dioxyde de carbone (CO₂).

De plus, les scientifiques ont entrepris de comparer le réchauffement estimé dans les objectifs de développement durable (ODD) avec et sans ce protocole. Ils l’ont fait selon deux scénarios d’émissions futures de dioxyde de carbone de 1985 à 2050. (Vous pouvez lire : « Les cinq prochaines années seront les plus chaudes jamais enregistrées »: ONU)

« Si le Protocole de Montréal n’avait pas été promulgué, la température de surface moyenne mondiale estimée serait d’environ 0,9 ° F plus chaude et la calotte glaciaire arctique serait de près de 1,8 ° F plus chaude d’ici 2050 », ont noté les chercheurs dans le document.

Ce protocole est entré en vigueur après que, en 1985, les scientifiques ont découvert pour la première fois un trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique au pôle sud de la Terre. L’objectif principal de ce protocole est de réduire les concentrations atmosphériques de substances appauvrissant la couche d’ozone (OSD) qui étaient couramment utilisées dans les réfrigérateurs, les climatiseurs, les extincteurs et les aérosols. (Lire aussi : Le monde pourrait tomber dans une « boucle de la mort » si la crise climatique n’est pas empêchée de s’aggraver)

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