La région devrait doubler le pourcentage d'énergie renouvelable dont elle dispose actuellement.

Les 150 entreprises réunies pour échanger sur la transition énergétique

Les 29 et 30 mars, 150 entreprises qui composent la « Route verte » se sont réunies pour discuter des défis auxquels elles seront confrontées face à la transition énergétique posée par le gouvernement de Gustavo Petro.

La réunion, appelée « Green Energías de Colombia », a réuni des hommes d’affaires tels que Ian Harris, le président de Libéro Cuivre, une société canadienne qui détient des titres miniers de cuivre à Mocoa, Putumayo. On pense qu’il y a 2 millions de tonnes métriques (Lire aussi : Eviter la panique sans baisser la garde, le défi face au Nevado del Ruiz).

Ces titres couvrent 126 300 hectares, alors qu’en 2017, l’aire urbaine de Mocoa n’était que de 616 hectares. Selon le site internet de l’Agence Nationale des Mines (ANM), le projet Il est en phase d’exploration.

« Le monde et la Colombie abandonnent déjà la génération d’énergie par les hydrocarbures », a déclaré Harris. « En raison de transition énergétique il y a une grande demande et un manque d’offre de cuivre, donc il y a un grand potentiel en Colombie pour produire son propre métal, le transformer dans le pays et pouvoir l’exporter en produits finis, favorisant la réindustrialisation et la transition énergétique ». Le cuivre, après tout, est nécessaire pour construire des voitures électriques et faire fonctionner des parcs éoliens et solaires.

On estime que, jusqu’en 2021, la production de cuivre en Colombie dépassait les huit tonnes selon les chiffres de l’Agence nationale des mines. De plus, au cours des 6 derniers mois, la tendance de la valeur de ce minéral a clôturé à 4,09 $ US la livre au cours de la dernière journée. (Cela pourrait vous intéresser : l’ONU appelle à lancer une « guerre contre les déchets »).

Même Libero Cobre affirme que ce minerai sera « le nouveau pétrole du pays ».

Rappelons que l’exploitation du cuivre à Mocoa a suscité des polémiques dans divers secteurs. L’une d’entre elles est la communauté indigène de Condagua, à Putumayo, qui a exprimé dans un rapport du magazine environnemental Mongabay qu’elle était préoccupée par le changement visuel du paysage ainsi que par les dommages possibles aux sources d’eau à proximité de l’extraction, et le déplacement ou disparition de la flore et de la faune indigènes.

Pourtant, et dans le cadre de la réunion de « Green Energy of Colombia » des 29 et 30 mars, Libero Cobre affirme que ce minerai est « essentiel pour la fabrication de panneaux solaires, d’éoliennes, de transformateurs et de voitures électriques ».

Dans le même ordre d’idées, l’objectif de la Route verte, dont 150 entreprises font partie, vise à soutenir la durabilité sociale, environnementale et économique posée par la transition énergétique du gouvernement Petro.

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