Santa Marta déclare une calamité publique en raison des impacts du phénomène El Niño
Le bureau du maire Santa Marta a déclaré calamité publique, ce mercredi 17 janvier, en raison des impacts que le Phénomène El Niño dans cette zone des Caraïbes colombiennes. Selon le directeur du Bureau de la gestion des risques et du changement climatique (Ogricc), Alex Velázquez, cela les aidera à renforcer leur capacité de réponse face à la sécheresse, aux incendies de forêt, aux pénuries d’eau potable et à d’autres effets que la canicule génère déjà.
« La déclaration de calamité publique a été approuvée. Nous tenons des tables techniques avec Esmar et le Secrétariat au Plan, chargé des services publics, pour garantir l’administration technique et administrative », a déclaré le directeur. (Lire : La calotte glaciaire du Groenland a diminué de 20 % de plus que je ne le pensais)
De son côté, le Entreprise de services publics du district de Santa Marta (Essmar) a signalé avoir activé le Plan d’Urgence et de Contingence du PEC, car ils sont « en alerte orange », une situation qui a un impact sur la « diminution de l’approvisionnement en eau et par conséquent de l’approvisionnement en eau potable dans la ville », ont-ils rapporté.
Face à cette situation, l’entreprise réalisera certaines actions qui incluent l’entretien préventif dans les usines de traitement d’eau potable et dans les bassins des rivières Gaira, Manzanares et Piedras.
Selon le directeur adjoint de l’aqueduc et des eaux usées d’Essmar, Héctor Hernández Martínez, dans la ville il y a « un système de 13 wagons-citernes simples et quatre réservoirs doubles. De plus, nous disposons de 10 000 réservoirs de mètres cubes installés dans différentes parties de la ville pour approvisionner les communautés.
De plus, l’entreprise définira quatre points de chargement pour le service de transport. Pompiers de Santa Marta, qui, pour l’instant, n’ont pas été annoncés. (Lire : « Nous avons besoin de 2,5 milliards de dollars par an pour revitaliser la jungle » : Petro à Davos)
Le directeur adjoint a appelé aussi bien les habitants de la ville que les touristes à faire un usage rationnel de l’eau, car la saison sèche aggrave la situation de l’approvisionnement en liquide vital. Il convient de noter qu’à Santa Marta, 75 % des quartiers connaissent des problèmes dus au manque d’eau.
Autres urgences dues au phénomène El Niño en Colombie
Outre Santa Marta, d’autres villes Huila, Sucre, Manaure, Maicao (La Guajira), Samaná (Caldas), San Antero (Córdoba), Aguada, Vélez, Suaita, Cabrera, Los Santos, Aracatoca et Barichara (Santander) et La Paz (César), ont émis des déclarations d’urgence en raison du manque d’eau.
Jusqu’au 16 janvier, le Unité nationale de gestion des risques de catastrophe (UNGRD), a enregistré 168 événements associés à El Niño dans 17 départements : 143 ont été des incendies, 12 gelées, 12 sécheresses et une érosion. Ces événements ont touché 1 023 personnes, 405 familles, 2 131 hectares.