Six otaries « poignardées » échouées sur une plage sud-africaine

Image de référence.  Les autorités sud-africaines enquêtent sur les responsables présumés de la mort de six otaries à fourrure.  (EFE/Manu San Félix/National Geographic).

Six otaries à fourrure d’Afrique australe ont été mystérieusement « poignardées », noyées et échouées sur une plage près de la péninsule du Cap en Afrique du Sud, ont annoncé jeudi les autorités locales (Cela pourrait vous intéresser : Le service météo américain annonce l’arrivée du phénomène El Niño).

« Six lions de mer ont été poignardés en mer et se sont échoués sur la plage de Long Beach à Kommetjie, probablement noyés après le traumatisme causé par les blessures », a indiqué le conseil municipal dans un communiqué, sans donner de détails sur les éventuels agresseurs. (Lire aussi : Les émissions mondiales de gaz à effet de serre atteignent leur plus haut niveau historique.)

Le service municipal en charge du littoral a averti mercredi que six grands lions de mer s’étaient échoués, morts, « présentant ce qui semble être des blessures inhabituelles ». (A ne pas manquer : Près de 60 000 millions de pesos iront à la conservation des páramos en Colombie).

Les examens effectués sur ces trois mâles et trois femelles, au pelage gris foncé et aux longues moustaches, ont confirmé qu’ils avaient été poignardés, probablement en mer, a indiqué la mairie.

La municipalité a dénoncé la « cruauté envers notre faune marine » et promis d’identifier les coupables.

otaries (Otaria flavescens), qui peut mesurer jusqu’à deux mètres et peser entre 200 et 300 kg, vit en colonies et s’éloigne rarement du rivage. ils appartiennent à la famille Otariidés comme les phoques et sont des mammifères marins avec des pattes/nageoires. Ils se caractérisent par leur corps délicat et lisse, leurs nageoires externes et leur museau pointu avec des moustaches.

Cette espèce est répartie du nord du Pérou au cap Horn et au sud du Brésil, où il n’y a pas de colonies de reproduction. Au Chili, l’otarie commune est distribuée de la région d’Arica à la région de Magallanes.

Comme ils consomment beaucoup de poisson pour leur subsistance, ils sont mal vus par les pêcheurs qui les attaquent parfois pour réduire leur nombre.

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