Les incendies de 2019-2020 ont détruit 74 000 kilomètres carrés de forêt ;  plus de 1 000 millions d'animaux ont été touchés et 34 personnes en sont mortes.

Certains des dommages causés par la fumée des incendies de 2020 en Australie sont connus

Une étude récemment publiée dans la revue Nature a analysé l’impact sur la couche d’ozone de la fumée des incendies qui ont eu lieu entre 2019 et 2020. (Vous etes peut etre intéressé: La Colombie, parmi les pays d’Amérique latine avec le plus de nouvelles énergies renouvelables d’ici 2030)

Plus de 10 millions d’hectares de forêtsselon différents rapports, ont été consumés par les flammes au cours des près de 12 mois qu’ont duré les incendies dans ce pays.

A l’époque, selon les auteurs, on pensait qu’en plus des dégâts sur les forêts et la faune qui y vivait, la fumée provoquait une augmentation de la quantité de particules dans l’air et qui affectent la couche d’ozone.

Les auteurs de l’étude ont pu établir qu’il ne s’agit pas seulement du nombre de particules, mais que ces avait la capacité de diluer temporairement une partie de la couche d’ozone de l’hémisphère sud de la planète. Selon les estimations, il se situerait entre un 3 et 5% en 2020. (Nous recommandons: Il y a plus de 170 000 milliards de particules de plastique dans les océans)

Le rôle de couche d’ozoneet les particules de gaz qui s’y trouvent, est de capter l’énergie des rayons ultraviolets du soleil, provoquant une diminution de la quantité de rayonnement qui pénètre dans la planète.

Selon les chercheurs, la fumée des incendies, en atteignant la stratosphère (partie de la couche d’ozone), particules de chlore activé qui a dilué les molécules d’ozone.

De plus, ce qui est inquiétant à ce sujet, les détails de la recherche, ce sont les températures élevées auxquelles les dommages causés par la fumée se produisent. Cela pourrait indiquer que ce n’est pas seulement la fumée des incendies, mais aussi la composés générés par d’autres types de pollution. (Vous pouvez également lire : Ce sont les bassins où ils présenteraient de fortes précipitations cette semaine)

Des recherches supplémentaires seront nécessaires pour bien comprendre les dommages causés à la couche d’ozone et si sa capacité à se régénérer est affectée. Pour l’heure, les auteurs alertent sur les conséquences des incendies (qui se font de plus en plus fréquents) dans « un monde qui chauffe”.

🌳 📄 Voulez-vous connaître les dernières nouvelles sur l’environnement? Nous vous invitons à les voir à Ecoloko. 🐝🦜

Suivez-nous sur Google Actualités

A lire également