Sultan bin Ahmed Al-Jaber, en plus d'être le PDG d'Adnoc, le onzième plus grand producteur de pétrole et de gaz au monde, sera également le président de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP28).

La réduction progressive des énergies fossiles est inévitable : président de la COP28

En novembre de cette année aura lieu la COP28, la conférence des changement climatique le plus important de chaque année. A cette occasion, le sommet se tiendra à Dubaï et Sultan Al Jaber a été nommé président de la conférence.

Cela a suscité des critiques, car Al Jaber est également le président de la compagnie pétrolière nationale d’Abu Dhabi (ADNOC) des Émirats arabes unis (EAU). Au cours de ce 13 juillet, Al Jaber a accordé des interviews à des médias tels que The Guardian et l’AFP, dans lesquelles il a révélé certaines de ses opinions et priorités pour le sommet.

Entre autres, il a déclaré aux deux médias que : « la réduction progressive de combustibles fossilesC’est inévitable et essentiel : ça va arriver. » Cependant, il a réitéré qu’à son avis, cela ne peut pas se produire si cela va générer une crise énergétique mondiale.

«Ce que je veux dire, c’est que vous ne pouvez pas déconnecter le monde du système énergétique actuel avant de construire le nouveau. C’est une transition : les transitions ne se font pas du jour au lendemain, le transition Cela prend du temps », a-t-il déclaré au Guardian. (Vous pouvez également lire : Même les récifs coralliens que les scientifiques pensaient vierges contiennent du plastique.)

D’une manière générale, la transition énergétique dont nous entendons parler aujourd’hui est associée au passage des énergies fossiles, telles que le pétrole, le charbon et le gaz naturel, à des énergies « plus propres » ou renouvelables. Ceux-ci proviennent de sources telles que l’eau, le soleil ou le vent et ne sont pas associés à des émissions de gaz à effet de serre, les plus liées à la changement climatique.

Or, pour le président de la COP28, « le rythme de développement et de croissance du nouveau système énergétique n’est pas à la hauteur » des besoins des pays en développement, a-t-il déclaré à l’AFP. De plus, il a également déclaré à l’agence qu’il n’avait pas « de baguette magique » pour déterminer le rythme auquel les combustibles fossiles doivent être laissés pour compte. (Cela peut vous intéresser : Les océans deviennent plus verts et moins bleus, pourquoi ?)

Al Jaber a également déclaré que la prochaine conférence des Nations Unies sur le changement climatique apportera des « résultats concrets » grâce à la collaboration entre les secteurs public et privé. Bien qu’il n’ait pas expliqué à quoi cela se réfère concrètement, l’une des inquiétudes des détracteurs de la prochaine COP est que les compagnies pétrolières aient un rôle accru.

Pour l’instant, il est possible que la prochaine COP tienne compte d’objectifs précis tels que : tripler la capacité mondiale en énergies renouvelables d’ici 2030 ; doubler l’amélioration de l’efficacité énergétique pour cette même année ; doubler la production d’hydrogène à cette époque, entre autres, selon l’AFP.

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