Minambiente propose de modifier les règles d’octroi de licences environnementales pour les énergies renouvelables
Lundi soir, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a publié un projet de décret qui propose de modifier les pouvoirs des autorités environnementales dans les projets d’énergies renouvelables.
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Les licences environnementales sont des autorisations délivrées par l’État pour réaliser des projets pouvant générer un impact significatif sur l’environnement. Cette procédure est requise depuis les projets d’exploitation d’hydrocarbures ou de minéraux jusqu’aux projets de production d’énergie, qu’elles soient à partir de sources conventionnelles ou de sources renouvelables, comme l’éolien, le solaire ou la géothermie.
Hasta el momento, las Corporaciones Autónomas Regionales (CAR) han estado a cargo de evaluar las solicitudes que presentan las empresas para proyectos energéticos de cualquier tipo que no sobrepasen los 100 megavatios (MW) y que estén por encima de los 10 MW de generación de énergie. Pour sa part, l’Agence nationale des licences environnementales (ANLA) est chargée d’autoriser les grands projets, supérieurs à 100 MW, tandis que les plus petits, inférieurs à 10 MW, ne nécessitent pas de licence environnementale.
Dans le projet de décret, le ministère de l’Environnement propose que ces conditions changent exclusivement pour les projets liés aux sources dites non conventionnelles d’énergie renouvelable (FNCER), en soustrayant les pouvoirs des CAR et en augmentant ceux de l’ANLA.
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Ainsi, les CAR commenceraient à traiter les licences environnementales pour les projets d’énergie renouvelable compris entre 10 et 49 MW, tandis que l’ANLA se chargerait des projets projetant une production supérieure à 50 MW.
Selon le document, ce changement est proposé afin d’accélérer la mise en œuvre de projets s’inscrivant dans la transition énergétique, qui est l’un des drapeaux du gouvernement de Gustavo Petro depuis sa campagne. « Ces projets doivent être évalués selon des critères d’unification, de normalisation, de rigueur technique et d’opportunité dans le processus, la mise en œuvre de meilleurs outils d’évaluation et de suivi, et une plus grande analyse de la sensibilité sociale due aux tensions dans les territoires, étant pertinents, réaliser une réaffectation partielle du régime des compétences établi par la réglementation en vigueur », précise le projet de décret.
Cette annonce intervient après que le ministère des Mines et de l’Énergie et plusieurs sociétés énergétiques, comme Enel et Celsia, ont annoncé des retards dans l’autorisation de projets d’énergie renouvelable à La Guajira.
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Un autre aspect que Minambiente a pris en compte, selon les informations publiées, est que selon « l’indice de performance institutionnelle publié par le Département National de Planification –DNP, l’ANLA est l’autorité environnementale la plus efficace en termes d’attention et de prise de décision ». demandes. »
Cette proposition, si elle se concrétise, confierait à l’ANLA la responsabilité de l’autorisation environnementale de 95 projets de production d’énergie (auparavant, elle en était en charge de 48) et de 48 projets de transport d’énergie (auparavant 24). Parallèlement, les CAR seraient en charge de 64 projets de production (auparavant 111) et de 32 projets de transport (auparavant 56).
En termes de contribution projetée au système énergétique national, cela signifie que l’ANLA passerait de 10 706 MW à 14 507 MW, tandis que les CAR passeraient de 5 154 MW à 1 353 MW.
Le changement n’affecterait que les projets qui sont sur le point de commencer leur processus d’autorisation. Les permis environnementaux actuellement en cours, précise le projet de décret, resteraient dans l’autorité dans laquelle ils ont été présentés, à moins qu’il ne s’agisse de procédures de modification pour augmenter la capacité d’un projet.
Le document sera ouvert aux commentaires jusqu’au 12 mars. Après la phase de révision, lorsque le décret final sera publié, il entrera en vigueur trois mois après son approbation.
Voici le projet de décret publié par le ministère de l’Environnement :
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