Petro a confirmé que la Colombie accueillera le plus important sommet sur la biodiversité
Il y a quelques jours, le ministère de l’Environnement a annoncé que la Colombie avait postulé pour accueillir le prochain Sommet des Nations Unies sur la biodiversité (COP16). Aujourd’hui, le président Gustavo Petro vient de confirmer que la candidature de notre pays a été acceptée et que nous accueillerons la conférence au cours de l’année 2024, plus précisément entre le 21 octobre et le 1er novembre, même si la ville n’a pas encore été confirmée. (Vous etes peut etre intéressé: Les éleveurs restaurent une zone clé du couloir du jaguar en Amazonie).
« Nous accueillerons la COP16 sur la biodiversité l’année prochaine. Des délégations de 200 pays viendront en Colombie pour défendre la vie sur la planète », a déclaré Petro dans la matinée du 15 décembre.
Nous accueillerons la COP16 sur la biodiversité l’année prochaine. Des délégations de 200 pays viendront en Colombie pour défendre la vie sur la planète.
Colombie, puissance mondiale de la Vie. https://t.co/EUHKFONR3T
– Gustavo Petro (@petrogustavo) 15 décembre 2023
La ministre de l’Environnement, Susana Muhamad, a également confirmé la candidature de la Colombie pour accueillir le sommet l’année prochaine. « Accueillir cette Conférence est une opportunité de ratifier notre message de protection de la vie, en tant que premier pays avec la plus grande biodiversité par hectare », a écrit la ministre sur son compte X le jour de la candidature.
La candidature de la Colombie a été présentée après qu’il a été appris que la Turquie, qui avait déjà postulé, avait décliné son aspiration à accueillir le sommet. Aujourd’hui, Minambiente a officiellement confirmé que la Colombie accueillerait le sommet l’année prochaine.
La COP15, l’édition précédente de ce sommet, s’est tenue à Montréal, au Canada, en 2022. Là, un accord historique a été conclu entre 200 pays, appelé le cadre mondial Kunming-Montréal, dans lequel ils ont convenu d’établir des objectifs clairs et des mécanismes de financement pour protéger les écosystèmes qui sont en danger dans le monde, comme l’Amazonie. (Nous recommandons: Pourquoi les serpents de mer mâles auraient développé de grands yeux)
Cet événement a lieu tous les deux ans depuis 1992, date de la signature de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique.
Qu’est-ce que la Convention sur la diversité biologique ?
Ces dernières années, le débat autour des trois grandes crises planétaires est devenu de plus en plus fréquent : la crise climatique, la pollution et la crise de la biodiversité. En fait, en raison des changements constants sur la planète, les scientifiques ont mis en garde contre une « sixième extinction de masse ».
Selon les données du Rapport Planète Vivante, entre 1970 et 2018 seulement, l’abondance des populations de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens, de reptiles et de poissons a diminué de 69 %. Et en Amérique latine, cette baisse a été encore plus critique, avec 94 %. D’où l’importance de les préserver. (On peut aussi lire : Le plus vieil oiseau sauvage du monde est de retour dans son habitat du Pacifique)
En réponse, Cet accord vise à mettre fin à la crise de perte de biodiversité. Et, d’une manière générale, elle repose sur trois objectifs : la conservation de la biodiversité, la promotion de son utilisation durable et le partage équitable des bénéfices de l’utilisation des ressources génétiques (telles que les plantes, les semences, entre autres).
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