Voici comment se situe le volcan Nevado del Ruiz ce 10 juin
Deux mois vont s’écouler puisque le volcan Nevado del Ruiz est au niveau orange, ce qui indiquerait une possible éruption selon le Service géologique colombien (SGC). Dans son bulletin de surveillance de ce 10 juin, cette entité précise que l’activité sismique du volcan, en général, continue d’afficher des niveaux bas depuis hier, le 9 juin. (Lire aussi : Voici comment se situe le volcan Nevado del Ruiz ce 9 juin).
Le SGC a affirmé que la sismicité liée à la fracturation des roches à l’intérieur de la structure volcanique a diminué en nombre de tremblements de terre et en énergie sismique, par rapport au 8 juin (A ne pas manquer : En Amazonie, les « guerriers de la jungle » défendent la vallée du Javarí).
Dans le même ordre d’idées, les tremblements de terre qui se sont produits étaient de faible énergie et étaient localisés, dispersés, dans divers secteurs du volcan, à des distances comprises entre 2 et 5 km du cratère Arenas et avec des profondeurs variant entre 3 et 5 km du sommet du volcan.
La hauteur maximale de la colonne de gaz et/ou de cendres était de 1 200 mètres du sommet du volcan, avec une direction de dispersion vers le nord-ouest.
Le SGC a également indiqué que les variations dans le dégazage du dioxyde de soufre et la sortie de vapeur d’eau du cratère dans l’atmosphère se poursuivent. « Jusqu’à présent, l’activité du volcan Nevado del Ruiz continue d’être très instable », a déclaré le Service géologique.
Cette entité a également averti que, bien que plusieurs jours se soient écoulés au cours desquels l’activité sismique a diminué, il est important de se rappeler que « cela ne signifie pas que le volcan est revenu à ses niveaux d’activité normaux ».
Pour que le Nevado del Ruiz passe de l’orange au jaune, il faut un temps raisonnable où des tendances et des modèles peuvent être observés qui nous permettent de déduire la possible diminution de l’activité.
« Nous recommandons à la communauté de rester calme, de suivre toutes les instructions de l’Unité nationale de gestion des risques de catastrophe (UNGRD) et des autorités locales, et d’être attentive aux informations fournies par le Service géologique colombien sur l’évolution de l’état du volcan. », a conclu la CGT.
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