L’ONU prévient que la concentration de gaz à effet de serre a battu un record en 2022

L’Organisation des Nations Unies (ONU) a averti mercredi que la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, responsables du changement climatique, avait battu des niveaux records en 2022. Selon l’entité, cette tendance est en augmentation et, apparemment, elle ne va pas diminuer. (Lire : Les émissions de CO2 ne baisseront que de 2% en 2030 au rythme actuel : ONU)

L’année dernière, les concentrations moyennes mondiales de dioxyde de carbone (CO₂), le principal gaz à effet de serre, ont dépassé pour la première fois les valeurs préindustrielles de 50 %. Ces niveaux ont continué d’augmenter cette année, selon le bulletin annuel sur les gaz à effet de serre de l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

Ces résultats sont publiés deux semaines avant le sommet annuel de l’ONU sur le climat, la COP28, qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï. (Vous pouvez lire : Voici comment la déforestation en Amazonie réduit les précipitations dans les Andes)

En outre, selon l’ONU, les concentrations de méthane et les niveaux d’oxyde nitreux ont également battu des niveaux records en 2022, enregistrant leur plus forte augmentation annuelle jamais observée. Petteri Taalas, secrétaire général de l’OMM, a noté que « malgré des décennies d’avertissements de la communauté scientifique, nous allons toujours dans la mauvaise direction ».

Il convient de noter que les gouvernements s’étaient engagés dans l’Accord de Paris, conclu en 2015, à limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés Celsius depuis l’époque préindustrielle, et à 1,5 º Celsius. Un précédent rapport de l’ONU avertissait qu’en 2022, la température moyenne de la planète était déjà supérieure de 1,15 ºC à celle de l’époque préindustrielle. (Cela pourrait vous intéresser : Alertes Ideam sur une éventuelle formation de cyclones près de San Andrés et Providencia)

Pour Taalas, « le niveau actuel des concentrations de gaz à effet de serre nous conduit à une augmentation des températures bien supérieure aux objectifs de l’Accord de Paris d’ici la fin du siècle (…) Les conditions météorologiques deviendront des plus extrêmes : intenses chaleur et fortes précipitations, fonte des glaciers, élévation du niveau de la mer et réchauffement et acidification des océans.

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