La saison des pluies a fait des milliers de victimes dans le pays.

Le gouvernement avance l’achat de propriétés pour les victimes de La Mojana et Cauca

La Saison des pluies dans le pays a fait des victimes, des urgences, des glissements de terrain et des inondations dans tout le pays. C’est pourquoi, en novembre de l’année dernière, le gouvernement a déclaré la Situation de catastrophe de caractère national, avec le décret 2113 de 2022.

A partir de ce décret, le processus d’achat de propriétés pour les victimes de la sous-région de La Mojana et du département de Cauca, touché par les précipitations, est encadré. Le 20 janvier, l’Unité de gestion des risques de catastrophe (UNGRD) a annoncé la signature aujourd’hui de l’accord avec l’Agence foncière nationale (ANT) pour l’achat des trois premières propriétés pour les familles touchées de La Mojana.

Au total, 46 propriétés ont été identifiées pour le relogement des familles. (Vous pouvez également lire : Les problèmes sous-jacents derrière les inondations à Medellín)

« Président Gustavo Pétro Il a proposé que chaque famille reçoive des terres pour développer et soutenir les projets productifs et d’employabilité qu’ils décident de réaliser. Nous nous conformons au mandat présidentiel de rechercher des terres sûres pour les personnes touchées par les effets de la changement climatique», a déclaré Javier Pava Sánchez, directeur général de l’UNGRD et gestionnaire en charge du Fonds d’adaptation.

Le 18 janvier, des communautés de La Mojana ont bloqué le Pont Saint-Georgesdans la municipalité de La Apartada, au sud de Cordoue, pour protester contre la violation de la fermeture du barrage de Cara de Gato. « Ça fait deux ans qu’on est dans l’eau, des enfants sont malades, des gens meurent, les animaux ont disparu, la faune et la flore ne sont plus à mentionner », a-t-on entendu dire l’un des habitants lors de la journée de manifestations.

Bien que Pava, de l’UNGRD, ait précédemment évoqué la possibilité de relocaliser temporairement les populations dans les zones arides de La Mojana, de nombreux habitants de la région n’y voient pas une solution. Au lieu de cela, ils ont constamment proposé de fermer le barrage de Cara de Gato pendant la saison sèche. (Cela peut vous intéresser : Les raisons pour lesquelles les mineurs et les paysans du Páramo de Santurbán protestent)

D’autre part, l’UNGRD et le Fonds d’adaptation ont organisé des ateliers à Cauca, après l’urgence causée par un glissement de terrain sur la route panaméricaine au kilomètre 75, dans le village de La Soledad de Rosas, dans ce département.

Les groupes de travail se sont tenus pour définir les propriétés qui seront achetées dans le but de réinstaller plus de 200 familles touchées par le glissement de terrain. Ces réunions ont réuni les maires des municipalités de Rosas, Timbío, Cajibío et Popayanet le recteur de l’Université de Cauca, Deivar Hurtado.

« Les territoires disposent d’informations directes qui nous permettent d’identifier les terrains qui vont être achetés pour les livrer aux familles concernées. Jusqu’à présent, huit propriétés ont été identifiées dans les zones entourant la municipalité de Rosas, où ces personnes et leurs projets productifs pourraient être réinstallés, pour cette raison, nous avons rencontré les autorités locales afin qu’elles nous fournissent les informations pertinentes, les mettent en considération pour la communauté et identifier celles avec lesquelles ils s’entendent pour effectuer leur relocalisation », a déclaré Andrés Charry, directeur adjoint des Régions du Fonds d’adaptation.

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