Les victimes de La Mojana manifestent pour exiger la fermeture du barrage de Cara de Gato
Ce mercredi 18 janvier, des dirigeants sociaux, des habitants et des victimes de La Mojana de Sucre, Córdoba et Bolívar organisent un sit-in dans le Pont Saint-Georgesdans la municipalité de La Apartada, au sud de Cordoue.
La protestation est due à la non-conformité du gouvernement national et en particulier de l’Unité nationale de gestion des risques de catastrophe (UNGRD), en ce qui concerne la fermeture de l’écart de la catastrophe. Tête de chat. Comme l’a noté Héctor Olimpo, gouverneur de Sucre, cela était prévu pour le 15 décembre 2022.
Le peuple Mojanero va désespérément aujourd’hui vers le tronc occidental, il exige qu’il s’y conforme. Inquiétant que l’engagement de commencer à fermer Care Gato, qui était le 15 décembre, ne soit pas tenu. @javier_pava_s Oui @UNGRD Arrête de sucer la bite au #Mojana!#Changement climatique
– Hector Olympe (@hectorolimpo) 18 janvier 2023
Les manifestants prévoient de maintenir le blocus jusqu’à 18 heures ce mercredi. De plus, comme Jorge Márquez, un habitant du village de Caño Gil, l’a indiqué au journal El Universal, la communauté assumera également une partie du travail artisanal pour contenir les fuites d’eau. Ces actions seront menées avec les ressources collectées par les citoyens. (Vous pouvez également lire : De fortes pluies ont fait monter le niveau de la rivière Medellín à « risque élevé »)
« Ça fait deux ans qu’on est dans l’eau, des enfants sont malades, des gens meurent, les animaux ont disparu, la faune et la flore ne sont plus à mentionner », a-t-on entendu dire l’un des habitants lors de la journée de manifestations.
Plus d’un an et demi s’est écoulé depuis le barrage qui contenait les eaux de la rivière Cauca dans le secteur de Tête de chat (San Jacinto del Cauca, Bolívar). Cet événement a provoqué des inondations qui, fin 2022, avaient fait plus de 150 000 sans-abri, endommagé près de 35 000 biens, ainsi que d’innombrables pertes pour les riziculteurs, éleveurs et autres petits producteurs.
Les zones touchées comprenaient six municipalités à Sucre, trois à Bolívar, une à Córdoba et une autre à Antioquia. Bien que Javier Pava, directeur de l’UNGRD, ait précédemment évoqué la possibilité de relocaliser temporairement les populations dans les zones arides de La Mojana, de nombreux habitants de la région n’y voient pas une solution.
Au lieu de cela, ils ont constamment proposé de fermer le barrage de Cara de Gato pendant la saison sèche. (Cela peut vous intéresser : Ghisliane Echeverry Prieto a prêté serment en tant que nouvelle directrice d’Ideam)
À la fin de l’année dernière, Susana Muhamad, ministre de l’Environnement, a parlé de la situation à La Mojana et a indiqué que son portefeuille proposait des mesures à court et à long terme. Parmi les solutions à court terme annoncées par le ministre Muhamad figurent : garantir la sécurité alimentaire, travailler à l’annulation de la dette agraire et relocaliser les personnes qui vivent sur la route.
Les deux autres points qu’ils ont soulevés étaient : la définition d’une connexion hydraulique qui aide à contrôler l’entrée de la rivière Cauca à La Mojana et le développement d’une récupération complète des conduites, des marécages et de la restauration écologique avec les communautés grâce à la création d’emplois environnementaux pour un système plus résilient. .
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